Forty Creek Evolution 2014

43% alc./vol.
Bouteille 1742 de 9000.

André 92%
Fruits secs, dattes, raisins secs, épices (rye), vanille. Pleine intégration du wine cask, beaucoup de cannelle partout en bouche. Un whisky où l’on sent le travail bien fait, la minutie. Bouche douce et soyeuse, superbe texture à l’approche fruitée et épicée. Si rye il y a , sa présence est agréable et épicée, puis le whisky migre vers les notes de vin rouge, les fruits rouges et la cannelle qui s’est vraiment bien développée au nez d’ailleurs. La finale est vineuse et le fruit bien développé, de belles saveurs de chocolat noir émergent aussi peu à peu. Finale moyenne en longueur mais à la douceur exceptionnelle. Encore une fois, John Hall joue au Star Trek de l’expérimentation du whisky, il repousse les frontières et impose de nouvelles dimensions méconnues au Whiskies Canadiens. Si Temple de la renommée du whisky Canadien il y avait, John serait intronisé right away !

Patrick 79%
John a eu une crampe de cerveau en se disant « je vais essayer de faire un whisky canadien traditionnel, mais au lieu de tricher comme les autres en ajoutant simplement les essences voulues (dixit Dark Horse), je vais faire compliqué avec des vieillissements et mélanges tordus dont moi seul à le secret ». Bref, malgré tous les efforts, le résultat final ne vole pas haut. Du moins, pas dans ma palette : Je dis souvent que la meilleure façon de juger un whisky est de voir si la bouteille se vide vite, et bien ici, j’ai beau en donner à tout le monde, le niveau de la bouteille ne semble pas baisser. Nez : Parfum riche en fruits divers, tels que raisins, mûres et prunes, le tout avec de la cannelle, quelques noix et une touche de cigare trop humide. Bouche : L’arrivée en bouche est dominée par les fruits cités plus haut, mais enveloppés de chocolat et de vanille, avec une petite touche de bois brûlé et de noix de Grenoble. L’ensemble demeure typiquement canadien, c’est-à-dire très sucré. Finale : D’une belle longueur, s’étire sur du sucre réchauffé et des notes boisées.

Martin 93%
Coloris d’un orange bruni tirant sur le sable égyptien avec d’onctueuses jambes un brin dodues. Nez: Riche caramel dès le départ, suivi de fruits juteux et d’une forte impression de xérès. On complète l’assiette avec quelques notes parsemées de chocolat, d’amandes et d’anis étoilé. Bouche: Épais caramel et sirop de table, relents de cabernet sauvignon et de chêne épicé. Sucre d’érable collé au fond de la poêle. Un peu de muscade saupoudrée sur des pointes de chocolat noir ici et là. Finale: Retour en force via un vent de dulce de leche ou de lait condensé. D’une douceur irréprochable malgré sa courte durée. Feuille de tabac et retour du chocolat noir. Équilibre: Complexité exceptionnelle, du beau savoir-faire en effet. Une expérience pour Hall, mais aussi pour nous tous. Le confort d’une tasse de vin chaud de Noël orné d’un gros bâton de cannelle.

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