Càrn Mòr Highland Park 7 ans Whitlaw 2014

47.5% alc./vol.
STR Finish – Embouteillé en 2022 – 1603 bouteilles

Patrick 93%
Highland Park, STR et Càrn Mòr, c’était une valeur sûre ! Mon fils étant né en 2014, l’année de distillation de ce scotch, j’en ai acheté une deuxième bouteille que j’ai bien hâte d’ouvrir avec lui quand il sera majeur! Nez : Ça, c’est dans ma “palette”! Le vin rouge déborde de raisins et de beaux petits fruits bien mûrs, avec du sel de mer, de la fumée de tourbe juste assez discrète (mais pas trop, justement) et du chêne brûlé. Yummy! Bouche : La fumée de tourbe et le sel de mer sont ici à l’avant-plan, suivi des épices du chêne craquant. Le vin rouge demeure tout de même bien présent, mais en arrière-plan. Finale: D’une belle longueur, fumée, salée et avec des notes de vin rouge.

Glengoyne 21 ans

43% alc./vol.
Embouteillage 2022

Patrick 93%
Un scotch superbe! Exactement ce qu’on est en droit d’attendre d’une telle distillerie et d’une telle mention d’âge, j’adore ! Nez : De riches et opulents fruits des champs très mûrs, avec du chocolat au lait et une note boisée très discrète. Wow! Bouche : Toujours les beaux fruits mûrs et opulents, avec du chocolat noir cette fois, et des notes de chêne épicé beaucoup plus présentes que ce que le nez laissait présager. Le tout est porté par une belle texture. Finale : D’une belle longueur, où les saveurs détectées en bouche s’entremêlent joyeusement.

Tomatin 12 ans 2008 Cognac Casks French Collection

46% alc./vol.

Patrick 87%
Les scotchs âgés en fûts de Cognac sont souvent décevants, mais ce n’est heureusement pas le cas ici. Nez : De beaux fruits mûrs et des fleurs fraîches, avec une goutte de lait au chocolat. Bouche: Boisée et épicée, avec des canneberges, du zeste d’orange, de l’eau de rose et une goutte de miel. Finale : D’une longueur moyenne, avec le zeste d’orange et une goutte de thé Earl Grey.

Tomatin 12 ans 2008 Sauternes Casks French Collection

46% alc./vol.

Patrick 86%
C’est toujours bon un whisky âgé dans le Sauternes ! Nez : Agrumes, j’aime tellement le parfum des scotchs âgés dans des fûts de Sauternes ! Des pêches encore vertes, du gingembre et du miel herbeux. Bouche : Du miel, des herbes, des noix et une bonne dose de chêne épicé. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par les herbes et le vin.

AnCnoc 8 ans Single Cask #624

68.4% alc./vol.
Distillé en 2009, fût #624

Patrick 89%
Une belle grosse bombe de xérès, hyper intense au niveau des saveurs. Un whisky de style contemplatif qui mérite qu’on lui accorde du temps. Nez : Un parfum de fruits des champs nappés de chocolat au lait et de vanille bien sucrée. Bouche : Du gros xérès intense, au point qu’à l’aveugle, j’aurais juré avoir plutôt affaire à un Aberlour A’bunadh ! Bref, même si je ne reconnais pas le style d’anCnoc, ça demeure rudement bon: de gros fruits mûrs, une goutte

AnCnoc 17 ans Single Cask #211

63.3% alc./vol.
Distillé en 2002, fût #211

Patrick 90%
Dommage que je ne me souvienne plus d’où vient cet échantillon car j’en voudrais une pleine bouteille! Nez : Un beau parfum suave, avec de la confiture de cerise ainsi que quelques volutes de fumée de tourbe évanescente. Bouche : Porté par une texture très soyeuse, j’y retrouve de belles notes de liqueur aux fruits et de fumée de tourbe. Finale : D’une belle longueur, marquée par tube fumée de tourbe à l’intensité bien mesurée.

Jura 10 ans Édition 2022

40% alc./vol.
Maturation initiale en Ex-Bourbon Casks et affinage en Ex-Oloroso Sherry Casks.

André 79%
Oranges sanguines, vieilles cerises et sirop de poires au nez. Composition de saveurs intéressante même si rien de singulier. Dentelle de fumée de tourbe en bouche, diaphane et légèrement terreuse, Fanta à l’orange, cerises, raisins secs enrobés de miel et de chocolat, compote de pomme et une touche maritime. La texture est diffuse et diluée, pas beaucoup de support aux saveurs. La finale est courte en longueur, les saveurs s’affadissent très rapidement sauf pour les oranges qui se drapent d’une étole de fumée lointaine.

Old Bardstown Bottled in Bond

50% alc./vol.
Produit par la distillerie Willett, mashbill composé de 72% corn, 13% rye et 15% malted barley. L’un des objectifs de la loi ‘’Bottled-in-Bond’’ était de créer une norme de qualité pour le whisky bourbon. À une certaine époque, certains whiskies étaient frelatés – aromatisés et colorés avec de l’iode, du tabac et d’autres substances. La pratique était également liée au droit fiscal (les distilleries étaient autorisées à retarder le paiement de la taxe d’accise sur le whisky stocké jusqu’à ce que le vieillissement du whisky soit terminé) et la supervision de l’entrepôt assurait une comptabilité appropriée et la perception éventuelle de la taxe.

André 83%
Sirop casse-grippe à saveur de cerises, caramel et cannelle, impression de jeune alcool pas arrivé à maturation. En laissant le verre respirer, le whisky s’équilibre considérablement après quelques minutes et de grosses notes poivrées apparaissent. La bouche est un brin florale et végétale, le rye est omniprésent, le caramel enrobe et apaise les tonalités épicées. Des notes de bois de cèdre et une touche mentholée se pointent le nez. La texture est épurée et liquide, la sensation d’alcool absente. Finale à saveur de bonbons en forme de poisson saveur de cannelle, de cerises masquin poivrées et de bois calciné.

Ardbeg Heavy Vapours

46% alc./vol.
Ardbeg Heavy Vapours a été distillé sans utiliser le purificateur d’Ardbeg. Typiquement, les vapeurs qui s’élèvent dans l’alambic sont capturées par cette pièce d’équipement, qui repose sur le ‘’lyne arm’’ de l’alambic d’Ardbeg. Il capture les composés plus lourds et les condense, les faisant retomber dans l’alambic. Les vapeurs retombant dans l’alambic, sont chauffées à nouveau, et ainsi remontent par la suite dans le lyne arm. On dit que ce processus de purification apporte un fruité floral qui équilibre la tourbe puissante du new spirit d’Ardbeg.

André 88%
La première fois que j’ai gouté à l’édition j’ai écrit à mes amis ‘’j’ai adoré’’. La seconde fois que j’y ait gouté c’était après un single cask de Laphroaig et j’ai dit ‘’merde, ça goûte bien l’eau fumée…’’ Le nez est terreux et s’exprime au travers de notes de fruits tropicaux et d’accents citronnés, d’ananas flambés sur le feu de plage goudronneux dans des nuages d’iode tiré de la Mer du Nord. J’ai aussi des notes de poires et de menthe verte, teintées de notes herbacées. Si le purifier était manquant, l’effet lourdeau du whisky est manquant et c’est plutôt doux comme rendu général. La bouche demeure crasseuse et herbacée, mentholé et saline, terroir maritime à l’honneur; citron, ananas, bananes, pommes vertes et miel. La texture n’est pas des plus grasse mais supporte bien les saveurs et arômes, particulièrement le côté crasseux de la tourbe et les céréales encore verdâtres sans prendre toute la place des fruits tropicaux. La finale est d’un bel équilibre entre la fumée de tourbe et les fruits tropicaux, le chocolat noir et les notes herbacées.

Patrick 85%
Un très bon whisky plaisant à boire. Cela étant dit, je n’y vois rien de vraiment spécial. Disons que ça vaut la moitié du prix, mais que le joli marketing comprendre un peu. Bref, je suis heureux de mon achat mais je ne ferai pas de recherches pour m’en trouver une deuxième bouteille. Nez: De la fumée de tourbe évanescente, du sel et une pincée de menthe. L’ensemble est frais et léger. Bouche : De l’eau de mer, de la fumée de tourbe, une touche de menthe fraîche, une pincée de cannelle et du bois sec. Finale : D’une longueur moyenne, fumée et boisée.

Forty Creek Cherrywood Reserve 2023

45% alc./vol.

Patrick 90%
Forty Creek comme je l’aime! Complexe, intense, bien équilibré et surtout, meilleur de gorgée en gorgée. Nez : Un beau mélange de bois, fruits, d’épices et de malt sucré. Bouche : Délicieux, débordant de bois et d’épices, ainsi que de beaux fruits mûrs et de sucre brun. Exquis! Finale: D’une belle longueur, boisée et fruitée.

Martin 86%
Nez: Bois gorgé de vin rouge et de fumée de tabac. Raisins, oranges et céréales. Bien alléchant c’est certain. Bouche: Fruits rouges, bois et cassonade. Quelques épices et une touche de rye bouclent le tout. Finale: On a quand même ici un beau restant de texture qui porte des saveurs telles que le chêne, les petits fruits, la cannelle et le sucre caramélisé. Équilibre: Good job la gang, on se reprend après 2022 et on se donne un dram qui tente de rejoindre les éditions stellaires pré 2020…