Zazu Japanese Whisky

40% alc./vol.

André 74%
C’est à se demander s’il y a conspiration pour ruiner l’économie du whisky Japonais… Tous les derniers whiskies de cette catégorie que j’ai analysés dernièrement était soit 1) juste ordinaire 2) insipide et sans vie. Ce whisky ne fait pas exception, avec sa dilution maximale et ses faveurs fanées et insipides. Le nez dégage un mélange de céréales baignant dans un jus d’agrumes, le grain whisky est hyper présent et les seules autres odeurs détectables sont la vanille et le miel, les poires peut-être. La bouche est aussi insipide que le nez l’annonçait alors pas de déception là, beaucoup de vanille et de caramel, légères notes toastées, genre céréales Sugar Crisp, une texture crissement ordinaire et des saveurs volatiles. La finale est… finale… ça arrête comme un coït interrompu pis ce n’est pas une mauvaise chose. Encore un whisky pour pogner quek nouveaux poissons avec le prix abordable mais qui au final va les décourager de continuer à découvrir le monde des whiskies.

Patrick 81%
Un whisky léger et sans grand relief, dont l’attrait majeur demeure le prix qui est très raisonnable, surtout pour un japonais. Nez : Léger parfum marqué par de fraîches céréales et de légères agrumes. Bouche : Un whisky léger, avec une texture un peu aqueuse en bouche, ce qui n’est pas surprenant compte tenu du taux d’alcool. Quelques céréales épicées, du bois et des agrumes subtils. Finale : Courte, marquée par des céréales mouillées.

Martin 78%
Nez: Le tranchant d’un couteau d’alcool sur lit de grains et de sucre doré. Vanille et agrumes lointains. Pas extra, déjà on peut s’assurer de ça. Bouche: Une certaine texture s’y retrouve, mais les saveurs sont très muettes et prennent du temps à arriver. Elle ne s’affirmeront jamais pleinement. Caramel, vanille, épices, grain et touche de bois. Quelques fleurs. Finale: C’est ici que ça pète un peu plus en intensité, mais ça reste rustre, ça ne fait pas attention aux meubles. Épices, bois, sucre doré. Équilibre: Une expérience sans feux d’artifice. Un pauvre exemple de whisky japonais, catégorie qui pourtant sait nous livrer infiniment mieux.