Poit Dhubh 12 ans

43% alc./vol.

André 83%
Impressionnant comme nez sans être singulier. Fortes flaveurs de sherry drapées dans la fumée de tourbe fine et calme, caramel savoureux un peu salé, oranges, fruits secs, miel chaud. La texture en bouche est malheureusement un peu molle, mais livre bien les saveurs du nez; tourbe assaisonnée au sherry, oranges, miel et caramel, fruits séchés divers, avec une finale salée et poivrée accompagnés d’une touche de citronné de fruits de mer. La finale est courte mais certaines saveurs très persistantes (sel et poivre) et le sherry de bonne qualité. Un whisky avec une petite twist maritime agréable, de belles saveurs mais qui manque un peu d’aplomb et de caractère.

Patrick 87%
Un bon dram agréable. Nez : Fumée de tourbe adoucie par le xérès et le caramel salé. Bouche : La fumée de tourbe est ici plus évidente, avec quelques épices, des fruits séchés, des notes de chêne et une bonne dose de poivre. Finale : Poivre et chêne s’étirant longuement.

Martin 85.5%
Un brin plus foncé que le 8 ans, mais semble moins trouble. Nez: Doux, sucré et fruité. Ce nuage de quasi-sherry cache bien un petit côté tourbé très timide et chétif. Les céréales sont en retrait et offrent une ambiance moins festive. Bouche: Texture plus sirupeuse et douce mais aussi moins goûteuse. Fruits confits, miel, épices et bois. Peu ou pas de fumée. Finale: Une mince boucane laisse la scène aux épices boisées. Le peu de tourbe semblait inquiétant mais en fin de compte il ne nous manque pas. Un peu plus de complexité ne serait pas de trop par contre. Équilibre: Meilleur que le 8 ans, mais encore une fois son prix n’en vaut pas la chandelle. Il y a trop de single malts exceptionnels sous la barre des 100$ sur le marché pour porter trop attention à ce blend.

Poit Dhubh 21 ans

43% alc./vol.
Son nom décrit les alambics illicites qui pullulaient du temps de la contrebande, et Poit Dhub fait partie de la famille des whiskies gaéliques. Ils représentent l’attachement d’un gentleman farmer aux traditions gaéliques et à son terroir celte en la personne de Sir Ian Noble, dont la production est la plus réputée des Whiskies de “propriétaire”.

André 88%
Finement tourbé et épicé. En bouche; Caramel, toffee, astringent et fruité sur la finale de bouche. Superbe texture, full sherry, bien fruité aussi, avec fond de miel. Longue finale d’orange-nectarine voilée par la tourbe bien docile. Bel équilibre du début à la fin, texture hallucinante. Un superbe whisky qui offre une expérience de dégustation très intéressante.

Patrick 89%
Tout ce qu’on peut attendre d’un blend de cet âge : Complexité, équilibre et superbe texture en bouche. Nez : Belle tourbe, mariée admirablement bien avec les épices et une pointe de chêne brûlé. Bouche : Tourbe suave avec une pointe sucrée, de riches épices et quelques fruits. Finale : La fumée de tourbe s’étire longuement avec une pointe d’agrumes.

Poit Dhubh 8 ans

43% alc./vol.

André 79%
C’est très clair au nez sauf le caramel et les oranges. Il présente une petite fumée épicée en background pas désagréable mais l’aventure s’estompe un peu trop rapidement dans un souvenir de grains épicés. Un blended agréable avec de la finesse mais sans expérience.

Patrick 84%
Tourbe et pointe de fumée au nez. Au goût, tourbe et fumée intense, touche de fruits qui donne une belle dimension supplémentaire. Finale un peu courte (par rapport à ce qu’on pourrait s’attendre) qui finit sur une saveur de foin.

Martin 85%
Ambre jaune et pâle, troublé par son côté unchillfiltered. Nez: Assez plaisant et printanier. Céréales au miel, avec un léger cuir pas trop envahissant. Petit parfum floral vers la fin. Bouche: Texture moyennement fade, mais qui se transpose bien sur des notes de caoutchouc, de parfum, de miel et de légère tourbe. Finale: La danse du miel et du caoutchouc continue assez agréablement et se termine sur une petite planche de chêne épicé. Équilibre: Pas méchant pantoute pour un blend de 8 ans, mais à ce prix-là je préfère me rabattre dans ma bonne vieille pantoufle le Johnnie Walker Black.

RV 81.5%
Carpe Diem. Si c’est supposé être tourbé, ce n’est pas au premier reniflement qu’on peut le savoir: on croirait plutôt avoir à faire avec du caramel brûlé à la Auchentoshan 3 Woods. L’arrivée est encore plus douce et le brûlé qui monte le fait de manière beaucoup trop lente. En fin de bouche, la fumée tant attendue se présente et reste le plus gros souvenir à garder avec l’aftertaste mince. Il faut donc vraiment savoir capturer le jour.