North Port Brechin 23 ans 1971

54.7% alc./vol.
Bouteille #2143, Rare Malts Selection.

Patrick 85%
Nez : Parfum d’orge épicé et de chêne puissant.  Bouche : Comme mordre dans une planche de chêne!  Quelques épices, un peu d’orge bref, un beau mélange simple et efficace.  Finale : Longue et savoureuse, marquée par le chêne brûlé.  Balance : Un bon dram efficace, j’aurais aimé voir ce que ça aurait pu donner avec les masters blenders d’aujourd’hui.

North Port Brechin 28 ans

53.3% alc./vol.
Distillé en 1977. Située au nord de la ville de Brechin, la distillerie North Port fut fondée par une famille de banquiers et d’agriculteurs en 1820. Elle demeura une distillerie familiale jusqu’à son rachat par la D.C.L. (Distillers Company Ltd.) en 1922. La distillerie fut fermée en 1983 et démolie. Son single malt demeure disponible auprès de certains embouteilleurs indépendants ou officiellement dans la gamme des « Rare Malts » sous le nom de North Port Brechin.

André 82%
Définitivement pas assez de texture et de relief pour cette rare édition gâchée par l’acidité et asséchée par un taux d’alcool trop fort pour les arômes qui auraient aimé s’extirper du verre. Du grain, du foin, un zeste d’orange et un cendreux pas très agréable. Une déception all the way, provenant d’une distillerie fermée et démolie et ce n’est pas en goûtant au produit que les anciens propriétaires trouveront un capital de sympathie.

RV 86%
Délicat et bien fait dans le style fancy. Au nez, la banane est assez marquée, puis au goût c’est le malt crasseux qui précède une finale de raisin et de jello à la pomme verte où l’alcool se fait sentir un peu trop. Bonne profondeur et variété, mais il lui manque quelque chose pour justifier son haut prix.

Patrick 85%
Vent de fraîcheur au nez, touche d’agrumes et de petits fruits rouges. Au goût, malt… Euh… malt? Sucre léger en finale. Frais, net, sec! Aucune faute, on jurerait qu’il vient de sortir du fût. Aucun relief non plus. Uniquement pour la curiosité.

Rare Malts North Port 19 ans

61% alc./vol.

RV 81%
Comme frencher une célébrité qui embrasse mal: c’est plus pour se vanter à ses amis de la rareté du geste que pour son goût. Bananes et olives noires mélangées. Une fumée cendreuse se présente très bien en bouche mais la finale est décevante avec à peine un peu d’alcool en bout de langue. Trop anodin pour son prix, mais quand même sauvée par un palais très agréable.