Ileach Islay Single Malt

40% alc./vol.

RV 87%
Tourbe jaune juste assez puissante, sel et fumée très discrète. Ileach et Islay vont bien sûr de pair. En bouche c’est l’herbe séchée qui poussait sur la tourbe que l’on peut goûter, avec la tourbe impossible à ignorer. Très clair en début de finale, on a l’impression que son pourcentage d’alcool est plus élevé, mais après cette vague on retrouve la fumée, tel celle que l’on peut retrouver dans le Laphroaig. Pour les amants de Bowmore et de Coal Ila, une cousine qui vaut la peine d’être découverte malgré son origine inconnue, qui ne peut qu’ajouter à son charme.

Ileach Islay Single Malt Cask Strength

58% alc./vol.
Selon des sources généralement bien informées, il s’agirait d’un Lagavulin… De plus, il s’agit de la distillerie représentée sur l’image de la boîte.

André 89%
Fort probablement du Lagavulin, jeune et en version Cask Strength. Tourbe féline et musquée, oranges sanguines, chocolat noir amer, cannelle ou brown sugar, sel de mer, noix concassées, pitch à toiture et asphalte chaude. En bouche, le whisky est musclé, beaucoup de poivre noir broyé, de tourbe animale, chocolat noir amer, réglisse noire, asphalte. Belle texture huileuse qui enrobe bien la bouche. Après avoir animé une dégustation Laphroaig cette fin de semaine, la finale de bouche rappelle aussi le bois vert et légèrement agressif du Quarter Cask, cette présence finement austère accentuée (peut-être) par la jeunesse de ce whisky (6-8 ans?). Au fil des gorgées, de jolies notes de fruits apparaissent; raisins mauves, prunes et un gros feu de plage avec du bois gorgé de sel de mer, notes d’agrumes et d’oranges aussi. Belle et longue finale, salée et poivrée, accents de tourbe félines très prononces, chocolat noir et asphalte, effluves médicinales et maritimes. Un whisky riche et généreux, peut-être un peu trop jeune par contre, mais les amateurs de whisky tourbé d’Islay seront comblés. Mais question de comparer des pommes avec des pommes, mon cœur va directement au Lagavulin 12 ans Cask Strength, surtout de par sa complexité irréprochable et sa structure sans reproche, même si au double du prix de ce Ileach.

Patrick 94%
Incroyablement savoureux et délicieux. Les rumeurs disent qu’il s’agit d’un Lagavulin, et au goût, c’est très vraisemblable. Ce qui explique aussi qu’il soit si exceptionnel. Ce dram m’a fait penser au Lagavulin 12 ans cask strength, mais où on aurait utilisé une petite dose de fûts de xérès. Bref, c’est excellent. Et au prix demandé, c’est l’un des meilleurs deal sur le marché. Nez : Incomparable parfum de tourbe sucrée et fruitée. Si c’est pas du Lagavulin, ça sent comme du Lagavulin en tout cas! Bref, une délicieuse fumée de tourbe enrobée d’embruns maritime et présenté sur du beau chêne sec. On se croirait définitivement sur Islay! Bouche : De la fumée de tourbe presque agressive, mais adoucie par l’eau de mer et le chêne. J’y retrouve aussi une discrète note fruitée et sucrée me faisant penser qu’on a probablement utilisé une petite quantité de fûts de xérès dans le vatting. Tonne de tourbe poivrée, quelques fruits mûrs et sucrés. Finale : Longue et savoureuse, avec de la fumée et du poivre.

Ileach Islay Single Malt Cask Strength

58% alc./vol.

André 86%
Phénols et agrumes, pêches, sel. Nez huileux et collant. Texture claire en bouche, s’arrondissant progressivement par la suite, tourbe plus intense, feu de foyer à l’huile. Finale en feuilles de fraises, fumée de tourbe, rétro-olfaction salée et légèrement poivrée, relevée par les arômes de cerises.

Patrick 92%
Nez intense; parfum des champs où il y a un feu de feuilles alimenté par de la tourbe! En bouche, arrivée de sel intense, touche de tourbe. Astringent. La finale est très salée et plutôt longue. Un whisky bien équilibré, la force de l’alcool est peu perceptible.

RV 87.5%
La subtilité tourbiaque aux poubelles. Tourbe brulée surpuissante (a la limite du soufre) qui ne laisse entrevoir autre chose qu’un gout de tourbe, de tourbe et de tourbe, peut-être un peu trop aigre. Arrivée sur la même note, quoiqu’un peu de foin. Finale dans le même exercice quoique plus varié avec la fumée et l’orange qui s’ajoutent à l’ensemble. Réalisation d’un seul concept, la tourbe poussée a son paroxysme a l’instar des PPMs, et je préfère de loin l’aspect végétal et marin que le simple phénol, avec son picotement sur le bout de la langue et sa finale sucrée qui vient donner au tout une plus jolie variété.