Glengoyne 10 ans

40% alc./vol.
South West Highlands, 1833. Ce single malt du sud des Highlands, est également connu sous le nom de « Unpeated Malt ».

André 78%
Cookie, pointe très forte; métallique?

RV 81%
La pomme, c’est clair. Orge.

Patrick 84%
Marmelade à l’agrume? Chêne; plus sucré.

Glengoyne 12 ans

43% alc./vol.

André 82%
Nez très doux de cosses de pommes vertes nappées de caramel Écossais et de crème saveur de vanille très onctueuse, de miel. L’approche se fait aussi beaucoup sur les notes de céréales auxquelles s’ajoutent des notes d’oranges et d’agrumes ainsi qu’un souvenir de bois sec. La texture en bouche est agréable et assaisonnée d’épices, surtout en finale de bouche. Malheureusement, la palette aromatique est très limitée et évolue surtout sur des notes de vanille et de caramel avec une touche florale discrète, genre lilas ou violette et fleurs blanches et de noix grillées. Douce finale, épicée et sucrée. Un bon dram de semaine, quand on a pas envi de se casser le ponpon.

Patrick 83%
Un bon whisky, simple et efficace, parfait pour quand tu veux un scotch sans artifices. Nez : Une touche d’agrumes, pommes à la tire et du cacao très subtil. Bouche : Du bois, des agrumes et des pommes vertes. Finale : D’une longueur moyenne, avec une bonne dose de bois épicé.

Glengoyne 12 ans Cask Strength

57.2% alc./vol.

André 87%
Fruits secs; j’aime le feeling en bouche, comment il “explose” dans la bouche. Ressemble au Glenfarclas 105.. les raisins en moins…

Patrick 85%
Sent bon. Cannelle + cassonade; Fruits séchés, fumée légère; Il est meilleur à chaque gorgée.

Martin 86%
Orange foncé, brun ambré, influence du fût marquée. Nez: Impression de craie. Caramel et orange sucrée. Chêne, vanille et toffee. Très boisé. Le second nez se découvre en fleurs. Bouche: Caramel légèrement salé, épices, canne à sucre, pâte à dents. Cannelle forte et fleur de sel. Finale: Chaudes et longues épices avec un goût boisé persistant. Équilibre: Un très bon cask strength, mais sans plus. On aime ça. Je ne suis pas sûr qu’il aurait gardé son mordant s’il avait été dilué à 43 ou 46%.

RV 87%
Fumée, dry fruits; Feeling particulière; tout en grain de texture.

Glengoyne 12 ans Cask Strength

58.7% alc./vol.
Cask strength ayant subit un vieillissement supplémentaire de 2 mois dans un baril de troisième remplissage ayant servi à vieillir pendant 1 mois du rhum foncé jamaïcain.

André 90%
Un éclair de canne à sucre, sucre brun caramélisé. L’apport très pommes vertes pas très mûres jumelé à un fort sucré tue l’acidité légère et ce qui vous est rendu en bouche, est d’une étonnante puissance tout en étant agréable de par l’apport du rhum (Capitaine Morgan que j’ai décelé à l’aveugle d’ailleurs). Tel la mauvaise herbe qui fraies son chemin même à travers le béton, le sucre trouves toujours la bonne voie pour endormir doucement le haut taux d’alcool. Sournoisement bon et très relaxant. Félicitations RV pour cette maturation maison, tu m’étonnes pas mal avec cet embouteillage là.

RV 88%
Sucre brûlé et cassonade, malt et pomme blanche douce. Arrivée retentissante d’épices et sucre brûlé. Finale avec fumée cendreuse dissipée, piquant en avant de langue et retour sur la pomme et la crème brulée en aftertaste. Il est difficile de rester objectif avec un produit pour lequel on a travaillé au vieillissement, mais après l’avoir fait gouter a l’aveugle, je crois que je peux dire que c’est une bonne bouteille, appréciée non seulement par moi. Et que l’on doute de mon objectivité ou non, c’est une bouteille de mon goût auquel j’aime revenir et que je servirais fièrement à n’importe quel connaisseur.

Glengoyne 14 ans Heritage Gold

40% alc./vol.

André 85%
De l’adresse, de la délicatesse, de l’équilibre, de la simplicité. Un beau malt dans sa plus simple expression; de la vanille, du miel livré au travers d’une onctuosité en bouche même si il est un peu clairsemé. Pomme –cannelle, un peu d’acidité (pomme-citron) sous un édredon de miel et de soyeux toffee. Finale plus épicée et malgré son maigre 40% d’alcool il démontre étonnamment de vigueur et de persistance en bouche. Il ferait, à mon avis, une belle édition phare de cette discrète distillerie.

RV 86%
Certains mystères sont mieux non résolus. Beau petit malt vert, sans savoir pourquoi il est très standard mais aussi très intéressant a l’olfactif… des fraises. Le miel apparent au nez s’étend sur la langue, pour tranquillement piquer, sans pénétrer. La finale aux saveurs de Glenrothes sont toutes aussi standard, puis le grain vient a la charge a la dernière seconde. Du bois frais, une petite foret comme les autres, mais pas comme les autres.

Patrick 82%
Arômes de vanille et malt un peu brûlé. En bouche, en plus de la vanille et du malt brûlé, j’y retrouve aussi des notes de citron et de pommes. La finale s’étire moyennement sur une note brûlée. Un scotch intéressant, léger, mais avec tout de même une pointe de personnalité.

Glengoyne 15 ans

43% alc./vol.

Patrick 80%
Un whisky ben ordinaire, mais bon, je crois qu’il s’agit de la marque de commerce de la distillerie. A 25-30$ la bouteille, ça serait une bonne valeur, mais plus que ça, c’est du vol pur et simple. Nez : Note subtile de chêne et d’orge. Caramel brûlé. Bouche : Chêne épicé, pointe de vanille et… Pas grand-chose de plus. Finale : D’une longueur moyenne, avec du caramel épicé.

Martin 85%
Nez: Assez vert et frais, avec des notes de caramel, de vanille, de fleurs blanches et de bois fruité. Bouche: Un peu fumé sur les bords, malt grillé touche de cuir, raisins secs, je ne déteste pas. Finale: À peine fumée, la finale s’étire tranquillement. Peu d’intensité, mais une longueur surprenante. Raisins, touche de sherry, pas désagréable. Équilibre: Un whisky qui atteint plusieurs belles notes affiliées à ce genre de maturation, avec une belle rondeur habituellement associée à une expression de cet âge. Mais qu’en est-il du prix?

Glengoyne 16 ans Glenguin Shiraz Finish

48% alc./vol.

RV 87%
Difficile de réussir sur tous les tableaux, mais un beau succès davantage qu’un échec. Invitant au nez, c’est du caramel d’érable et du lointain raisin sec saupoudrés de zeste d’orange. Sexy olfactive quoi, expansive, lente, travaillée et puissante. La finale est intéressante: un mélange d’épices fortes (ou la chaleur de l’alcool?) au même moment que le sucre du blé. Un petit gout de je-te-connais-toi intriguant, mais l’aftertaste est un peu trop aigre.

Patrick 90%
Nez : Chaleureux, terreux et surtout le shiraz avec un sucre chaleureux et caramélisé.  Bouche : La chaleur et la douceur du Shiraz sur un fond de céréales qui sait se montrer discret.  Finale :  S’étire sur le Shiraz agréablement. Balance : Si on aime le xérès,  go, go, go!!!

Glengoyne 17 ans

43% alc./vol.

André 81%
Il y a quelque chose qui me revient pas dedans. Du moins pas à la hauteur que je m’attends d’un 17 ans d’âge. J’attends d’ouvrir ma bouteille personnelle avant le jugement définitif…

Patrick 84%
Pommes très mûres. Bien, mais caramel?

RV 84%
La pomme est là, plus rouge que le 10 ans, agréable mais rien pour choquer. Ou challenger.

Glengoyne 18 ans

43% alc./vol.

André 81%
On joue la simplicité. Notes de céréales fraiches, la pomme verte, le miel et la vanille, les fruits séchés sur un nuage de chêne frais. Belle texture huileuse en bouche, le miel, le caramel et la vanille sont au diapason et se font narguer pas de mesquines notes épicées. Belle présence d’orange et de fruits séchés. La finale est longue, un brin astringente, même si ponctué de douces notes de miel et de caramel nappant une volée de céréales.

Patrick 83%
Très intense, très bon, mais avec une petite note poussiéreuse bizarre.  Nez: Xérès et pommes mûres. Chêne brûlé et vanille très subtile.  Bouche : Très chaleureux en bouche, avec un xérès très intense avec des notes de chêne brûlé. Finale:  Longue et savoureuse, marquée par les fruits murs et le caramel.

Glengoyne 21 ans

43% alc./vol.
Vieilli en fûts de sherry et ainée du range régulier de Glengoyne.

André 90%
Il aura fallu 11 années de vieillissement supplémentaire afin que l’édition de base nous dévoile ce qu’elle avait dans le ventre. En somme, le 21 ans est la suite logique de l’évolution du 10 ans d’âge. Le nez est tout en pommes vertes accompagné d’un moelleux sucré chauffé, style caramel écossais. Celui-ci est ensuite plutôt mielleux en bouche et de douces épices se joignent à la valse. La finale est longue et à saveur de croustade aux pommes et de pâte d’amandes. Définitivement une belle découverte. J’aurais aimé tenter l’expérience de le prendre en automne au temps des pommes sur l’Ile d’Orléans.

Patrick 91%
Pommes sucrées, mais définitivement pas celles que vous retrouverez dans un rayon de friandises. Celles-ci ont en effet une touche de chêne épicée rappelant aussi un bourbon. Le goût, suave, m’a laissé échapper un « wow » de surprise. Un riche mélange de caramel onctueux et de miel est complété par une surprenante note florale. En finale, les fleurs s’estompent pour laisser la place aux épices. Un whisky multidimensionnel comme je les aime.

RV 90%
La pomme, la pomme, toujours la pomme mais un brin plus sophistiquée, avec un petit peu de bonbon cireux et légèrement épicée à la citronnelle. L’arrivée fait un passage ordinaire sur le parfum à la violette, rapidement oublié par le fruit qui débute la finale de manière très franche et prend une tournure vers la croustade aux pommes et la cannelle. La finale s’étire de manière surprenante même pour son âge, avec une petite oblique de caramel pas trop sucrée et d’épices à plusieurs niveaux. Bien que l’ainée de 21 ans s’inscrive sans détonner dans la suite logique des Glengoyne (qui prouve que terminer dernière à la course des PPMs n’est pas nécessairement une défaite), elle demeure très bien fignolée et mérite d’être découverte et savourée, et non pas entreprise de manière peu cavalière.