Glendronach 10 ans PX Sherry Cask

43% alc./vol.
Millésime exclusif au Canada, distillé en 2009, GlenDronach 10 ans a été mûri en fûts de sherry Pedro Ximénez, mis en bouteille à 43% ABV et comme c’est le cas pour toutes les expressions GlenDronach, il est filtré sans refroidissement et embouteillé à couleur naturelle. Création de la master blender Rachel Barrie.

André 79%
Un peu muet et effacé au nez, avec des tonalités de sherry poudreux bizarre assortie de compotes de fruits rouges et d’oranges hyper mûries. À l’aération, notes de prunes et de raisins secs relativement intenses, fruits sauvages, cerises, gomme savon (sans le goût savonneux). Texture hyper liquide n’audant en rien à soutenir les saveurs. Finale sur des notes de cacao et de pâte de fruits, sans aucune longueur. Un Glendronach fade et sans passion.

Patrick 87%
Un très bon whisky, avec une surprenante complexité. Définitivement, PX + GlenDronach = whisky gagnant! gagnante. Nez: Du chocolat avec des notes d’oranges, des épices envoûtantes et quelques noix. Bouche : En bouche, je retrouve plutôt du chocolat délicatement épicé, de la vanille, des mandarines et quelques petits fruits rouges. Finale: D’une longueur moyenne, avec du gingembre et un peu de sucre d’orge.

Martin 80%
Nez: On sent les traces de sherry cask, mais tout semble discret et timide, il faut se rentrer le nez dans le verre pour aller chercher ses arômes un peu trop farouches. Raisins secs et oranges. Léger caramel et vanille avec une pointe de chêne loin à l’horizon. Bouche: Chocolat au lait et oranges, raisins, miel, caramel et une touche de poivre boisé. La texture est très fade et ne permet pas de garder le peu de saveur assez longtemps en bouche. Finale: Tiède et boisée, avec des touches de poivre, de vanille et de raisin. Équilibre: Le fondement des saveurs est vraiment intéressant, mais sa texture fade dérobe ce whisky de toute intensité ou complexité. Dommage.

Glendronach 12 ans Double Cask

40% alc./vol.
Glendronach est un single malt à double maturation. Après avoir vieilli 12 ans dans des ex-fûts de sherry, le whisky est transféré dans des fûts en chêne américain.

André 83%
Après une pause de 6 ans, où cette distillerie attendait un nouvel acquéreur, cette nouvelle version, est vieillie 12 ans dans un fût de sherry et par la suite transférée dans un fût de chêne américain. Orange, fruits confits et sherry !!! La finale, où le chêne se montre plus avidement, est intéressante. Une réelle amélioration sur l’ancienne version de 15 ans d’âge qui manquait réellement de subtilité. On sens ici l’envie de revenir à quelque chose de plus peaufiné, avec plus de subtilité. Souhaitons que la transformation que les nouveaux propriétaires (les mêmes que la distillerie BenRiach) redonneront à ce single malt la place qui lui revient vraiment.

RV 80%
Un whisky qu’on ne garde pas en bouche. Mauvais irish, comment fait-on pour faire de l’orge vraiment ennuyante? Comme ca. En espérant qu’il va évoluer au nez, des œufs pourris similaires au Balblair, ce dernier devient insipide, long et vide jusqu’en bouche. La finale réajuste le tir avec du caramel à la Glenrothes et Glen Garioch, de bonne longueur, mais trop peu trop tard: un whisky qu’on garde pas en cave non plus.

Patrick 84% Blood orange et fumée. Malt et fruits. Très bon! C’est un whisky qui gagnerait à être plus connu. Très “Speyside”, mais quand même unique. Simple, léger et riche à la fois, exactement ce que l’amateur de single malt recherche. Idéal autant en entrée qu’auprès du feu en fin de soirée.

Glendronach 12 ans Original

43% alc./vol.
La compagnie Glendronach Distillery Co. fut fondée en 1826 par James Allardes puis rachetée par Charles Grant en 1920. Acquise en 1960 par William Teacher’s & Sons Ltd., elle fut agrandie et le nombre de ses alambics passa à 4 en 1966. Glendronach possède ses propres aires de maltage ainsi que des alambics chauffés directement au charbon. Le whisky tient une part importante dans les blends de Teacher.

André 88%
Sentez rapidement votre verre; baril de chêne gorgé de sherry. Je n’aimes personnellement pas les premières bouffées, trop influencées par le sherry. La patience est de mise et le nez se libère progressivement du sherry afin de laisser un crémeux et capiteux s’installer. L’arrivée en bouche est douce et d’une agréable générosité. Le sherry s’est lié d’Amitié avec les fruits sauvages et une texture de beurre frais, un trio sérieusement sexy. Les éclisse de bois de chêne réapparaissent en finale, toutefois adoucies par une vague sucrée, les raisins mauves séchés et le Nutella – mélange de chocolat au lait et de noix. Une expérience bizarre et singulière où l’on doit bien distinguer le nez de la bouche. Somme toute un major improvement sur l’ancienne version embouteillée à 40% où il est aussi intéressant de comparer avec les versions de Glenfarclas vieillies elle aussi en fût de sherry.

RV 82.5%
Bonjour Caramel! Grenache au sherry, avec sherry croissant avec l’oxygène, très standard mais néanmoins appétissant. Arrivée toujours en caramel, un peu plus toffee, avec de belles courbes d’intensité, un peu plus brulé et une mini pointe d’épices (cannelle). Sans prétention, bon pour goûter le sherry et caramel, mais manque de variété.

Patrick 87%
Raisins juteux. Malt et fruits. En bouche, riche et crémeux. Le xérès prends énormément de place pour donner un scotch doux et enivrant ! Une touche épicée vient compléter agréablement le tout. La finale s’étire en douceur dans un raisin sucré à la cassonade. Bien balancé, très agréable, on aurait tendance à en abuser facilement, surtout si on tient compte du bon rapport qualité/prix. Enfin un Speysider avec de la personnalité !

Martin 83%
Sa robe d’un ambre druidique tirant sur le rouge profond donne l’eau à la bouche… Nez: Agrumes relevés, vanille et gazon mouillé. S’annonce salé. Bouche: Petits fruits épicés. Juteux goût d’oloroso, touche florale sur la fin. Finale: Lavande et fumée fruitée. Les épices durent. On dirait qu’il ne veut pas se faire oublier. Dommage qu’on ne veuille pas plus que ça s’en rappeler. Équilibre: Un brin décevant. C’est vraiment l’entrée de gamme. Honnête pour le prix.

Glendronach 12 ans Sauternes Cask Finish

46% alc./vol.

André 90%
Nez très frais, salade de fruits, les oranges, les poires, purée de bananes enterrée d’une montagne de vanille en crème. L’équilibre est parfait, belles nuances et tonalités des éléments. L’intégration du fût de Sauternes est pleinement réussie en bouche, cela fait ressortir certaines épices qui étaient nichées discrètement au nez. La vanille est décuplée et s’accompagne d’un sucré doux et agréable dans lequel baigne la salade de fruits, le melon au miel, les oranges ou les nectarines, le raisin vert. Finale de belle longueur, plus en pérennité qu’en force elle-même mais sans réelle autres saveurs que celles déjà livrées préalablement. Le Glenmorangie Nectar d’Or a un adversaire de taille. Intéressant de découvrir un autre visage si différent du Glendronach. Le sherry distinctif de la distillerie qui aurait pu manquer à certain est remplacé avec brio. Tout un changement de cap, qui gonfle les voiles et nous amène dans une nouvelle direction.

Patrick 88%
Un très bon dram, facile à boire, qui saura plaire à pas mal tout le monde. Il n’y a définitivement pas assez de whiskys âgés en fûts de Sauternes sur le marché, alors j’espère bien que ce scotch deviendra une édition régulière! Nez : Frais et léger, avec des abricots, de la nectarine et des melon-miels, complétés par une touche subtile de bananes. Bouche : Florale et mielleuse. Quelques amandes et une belle vanille, le tout enveloppé de chêne savoureux. Finale : Longue et sucrée.

Martin 89%
Soleil doré muni de jambes extra-grasses. Nez: Extrêmement “vert” je dirais. Pommes et poires, vanille et banane. Brin de scie et feuilles vertes. L’influence du fût semble un peu plus timide au départ. Bouche: Doux et gentil, avec une approche d’un grand soin et grand doigté il met en vedette les épices avec un rôle aussi important que dans les meilleurs ryes canadiens. Oranges et raisins blancs offrent un beau support. Finale: On reste sur marmelade, salade de fruits, melon et raisins. Les épices perdurent pour notre plus grand bonheur. Ce n’est pas ce à quoi Glendronach nous a habitués. Équilibre: Joli travail. Au nez je n’y croyais pas, mais nous avons affaire ici à un sérieux compétiteur dans la catégorie des cask finishes.

Glendronach 12 ans Single PX Sherry Puncheon Cask #1451

56.1% alc./vol.
Distilled 08/12/2005, Limited Edition of 698 bottles.

André 86.5%
Raisins de Corinthe, oranges sanguines, prunes, figues et dattes, le tout baignant dans le caramel. Nez très intéressant où l’alcool est bien lové dans les savoureuses saveurs. Noisettes grillées en bouche, mélange de caramel et de cassonnade, sirop d’érable peut-être et chêne toasté qui s’accompagne des saveurs humées au départ; raisins, oranges, pommes et dattes, chocolat fourré à la pâte noisette. Finale relevée par le poivre concassé et le gingembre, notes de pâte de fruits et de raisins secs, d’oranges. De belles saveurs mais une texture un peu diluée.

Glendronach 13 ans 2003 Single Cask Serie Batch 13

52.3% alc./vol.
Distilled 07/02/2003, Bottled 09/2016, Cask #4034 finished in a PX Sherry Puncheon, 696 bottles

André 85%
Au départ, je trouve le nez plutôt meaty mais avec le temps, celui-ci tourne vers la pâte de fruits et cerises noires, les dattes, le caramel et le gros sherry puissant mais doux assaisonné d’épices. La bouche remplie de prunes, de raisins et de fruits secs. Chocolat noir amer, poivre concassé, cannelle et épices à chili. Sensation astringente et légèrement pâteuse en bouche s’étirant sur de grosses notes d’épices. À l’aération, les notes de cannelle gonflent en importance. Finale de fruits secs et d’oranges, de bonbons à la cannelle, de poivre concassé et de raisins secs. Amalgame de saveurs intéressant mais un équilibre douteux sur fond terreux et pâteux.

Patrick 93%
Un whisky tellement bon, qu’il est digne de toutes célébrations. J’ai d’ailleurs ouvert cette bouteille pour fêter la retraite de mon comparse de toujours, André. Nez : Oh wow: De délicieux fruits du verger mûrs et sucrés, de la mélasse, du chêne épicé et une discrète note d’agrumes. Bouche : Toujours d’intenses fruits du verger mûrs et sucrés, avec de la vanille chaleureuse, des prunes très mûres, de la pelure d’agrumes et des épices boisées. Le tout est porté par une extraordinaire texture huileuse. Finale : D’une superbe longueur, avec plein de fruits mûrs et de chêne.

GlenDronach 14 ans 2002 Batch 14

55.5% alc./vol.
PX Sherry Puncheon Single Cask #1504 distilled June 2002, bottled September 2016, 674 bottles.

André 92.5%
Lorsque l’on déguste un Glendronach tel que celui-ci, il est encore plus difficile de comprendre l’engouement de certains amateurs pour Macallan pour 2-3 le prix des embouteillages de cette distillerie. Nez opulent et riche, cerises noires, chocolat noir, dattes, prunes, fruits secs, pâte de fruits, gâteau aux fruits, oranges très mûres. L’onctuosité du nez se confirme en bouche. Le whisky est très collant, presque comme une liqueur, ce qui aide grandement à calmer l’alcool et la percée d’épices; huileux et collant, gâteau aux fruits, prunes, dattes, poivre, épices des Caraïbes, chocolat noir, pâte de fruits. La finale est très épicée et poivrée, cannelle, gingembre, épices des Caraïbes, bien longue et puissante.

Patrick 93%
Un grandiose whisky, riche, intense et complexe comme il s’en fait trop peu. Si vous n’aimez pas, c’est que vous n’aimez pas le PX dans votre scotch. Nez : Extraordinaire parfum dominé par un superbe chocolat au lait et de beaux fruits sucrés. Bouche : Wow, la première impression est de mordre dans une barre de chocolat, puis on a une belle dose de fruits mûrs et épicés qui viennent compléter le tout de manière magistrale. Finale : D’une belle longueur, épicée, marquée par les fruits mûrs.

Martin 93.5%
Nez: Marqué par les cerises noires, le raisin, les figues et le xérès vineux. Fruits secs et riche chocolat noir et amer. Touches de gingembre, de muscade et de cannelle. Bouche: Chaud et doux, texture ample et réconfortante. Raisins secs, épices, chêne et pelure d’orange. Huileux à souhait, avec une pointe d’alcool épicée qui nous rappelle qu’on est bel et bien vivant. Finale: Les notes boisées, épicées et vineuses nous transportent doucement sur un tapis de fruits secs et de tabac aromatisé. Longue et savoureuse. Équilibre: On sait qu’un scotch est extraordinaire quand on a l’impression que le temps s’arrête à chaque gorgée. Pas besoin de dépenser une fortune parfois pour se rapprocher un peu du paradis.

Glendronach 14 ans Virgin Oak

46% alc./vol.
Issue d’une série simplement baptisée Wood Finishes, composée de différentes versions de Glendronach affinées en fûts de Porto, de Moscatel et de Sauternes, cette quatrième édition joue dans la simplicité et se présente sous ses plus simples atours : vieillissement en puncheon suivi de quelques mois en fûts de chêne neuf américain – virgin oak.

André 84%
Beaucoup de vanille et de fruits tropicaux, pêches. Belle fraicheur au nez. En bouche; amandes grillées avec accents d’épices en finale. Les sucres resurgissent en rétro-olfaction. Un voyage en montagnes Russes.

RV 91%
Comme à Hollywood, les accidents de laboratoire peuvent s’avérer sexy ou merveilleux. Nez très doux de malt et de grain, et un peu plus d’action du côté d’une cerise aigre et de miel boisé. Le grain ouvre la parade gustative avant une explosion de bois carbonisé. L’épaisse suie retombe ensuite tout doucement dans le grain et le miel, à la limite des céréales. Très bien conçu et surprenant, pour une expérience sur le bois, c’est une réussite supérieure à certaines curiosités goûtées récemment. Et en plus, c’est payant, étant mon meilleur Glendronach à ce jour.

Patrick 87%
Au nez, vanille et caramel mariés par les épices… Aussi chaleureux qu’un parfum de scotch peut l’être! En bouche, d’abord la chaleur des épices, puis le sucre du caramel et enfin la vanille qui vient donner une belle dimension supplémentaire. La finale s’étire sur une agréable note boisée. Globalement intéressant et définitivement au dessus de la moyenne.

Glendronach 15 ans (ancien embouteillage)

40% alc./vol.

André 78%
Voici un bel exemple d’un single malt qui aurait vraiment pu être bien mais qu’un manque énorme de subtilité vous fait vous dire, “merde, y ont-il goûté avant de le mettre en vente ???”. Le fruité et les saveurs sont tellement intense qu’on a l’impression qu’ils ont tout simplement fait ça pour les “aveugles gustatifs”, ceux dont le palais n’est pas fait pour les subtilités. Y’a quelqu’un qui a dû se dire “y’a des gens qui ont de la difficulté à trouver les arômes dans les malts…on vas régler ça !!!” … Mais trop c’est comme pas assez… 15 années passées à mûrir dans un warehouse, pour tout gâcher par la suite. Ça donnes envie de pleurer. Ah, BTW, ça goûte le sherry, juste le sherry !!!

Glendronach 15 ans 1995 Pedro Ximenez Sherry Puncheon

52.2% alc./vol.
Fût #1410, bouteille #514 de 682, distillé en mars 1995 et embouteillé en août 2010.

André 86%
Sherry, chocolat noir, fruits secs, canne à sucre, sucre brun, oranges. Nez étonnamment doux. Bouche; gâteau aux fruits, barre de chocolat Cadbury Fruits & Noix. L’effet du fût est l’épine dorsale qui soude l’ensemble mais au niveau de l’évolution entre les diverses étapes (nez-bouche-finale), on ne perçoit pas beaucoup de variantes dans l’éventail des éléments qui sont presque en tout point semblables, mis à part les épices de la finale. Plus doux qu’escompté, pas très évolutif mais bien balancé et d’une belle richesse.

RV 83%
Fidèle à la famille en dents de scie. D’abord par le caramel sulfureux et le plastique, olfactivement maladroit à moins d’avoir beaucoup, beaucoup respirer. En bouche, le caramel chimique se poursuit de manière liquide, heureusement agrémenté d’orange. La finale est toutefois vraiment ordinaire: malt et gruau collé dans le fond d’une casserole, et un aftertaste à la saveur du nez, un peu plus tranquille et de bonne longueur. Peut-être intéressant par ses quelques qualités, mais le manque d’unicité rajoute aux restes de ses défauts.

Patrick 89%
Nez très puissant de xérès, raisins et fruits mûrs. Très intense dans le style! En bouche, une agréable chaleur nous envahit, les raisins sont toujours très puissants, suivis par une belle cassonade. La finale offre une belle longueur marquée par le xérès. Plutôt unidimensionnel, mais excellent dans ce style! J’aime beaucoup!!!