Canadian Rockies 10 ans

40% alc./vol.
Exclusivité pour Taiwan, de Highwood Distillers.

André 83%
Nez au départ un peu franc, gingembre poivré, mais qui mutera pour quelque chose de plus doux très rapidement… Maintenant plus citrusy et fruits exotiques, vanille. Belle texture en bouche, le poivré se repointe le bout du nez et les épices explosent avec vitalité, le rye est désormais évident et refera brièvement surface en rétro-olfaction. Longue finale épicée et poivrée, le rye soutiendra celle-ci de belle façon. Un whisky Canadien qui ne redéfinit pas le style mais de bonne conception.

Patrick 90%
Nez : Épices du seigle, chêne poussiéreux, agrumes. Bouche : Fruits mûrs et fruits de la passion, chêne, caramel, gingembre et évidemment toujours les épices du seigle. Plutôt sucré et savoureux. Finale : Fruitée et rafraichissante. Balance : Une autre démonstration que le whisky canadien est sous-estimé. Le mélange d’épices de seigle et de fruits tels que ce whisky présente est simplement exceptionnel.

Canadian Rockies 17 ans

50% alc./vol.

André 81%
Sirop de maïs, miel, vanille, cassonnade, clou de girofle, cannelle. Vraiment très rectiligne autant sur l’éventail de saveurs que sur la texture en bouche. Le bon coté, c’est que l’alcool est vraiment bien caché sous la couverture sucrée. La bouche est tannique, le bois pas mal ressenti que balance de puissantes notes sucrées de sirop de maïs et d’érable, nappé de miel et s’essence de vanille, amandes non-salées, pommes vertes. Finale courte sur les céréales et le bois. Un peu déçu par la simplicité et le manque de profondeur de ce whisky quoique pour le prix de 70$…

Patrick 79%
J’ai déjà goûté des whiskys vieillis 17 mois qui semblaient plus âgés que ça. L’alcool domine toutes les saveurs, on dirait plutôt une vodka vieillie quelques mois. Nez : 17 ans??? Ça ne sent rien d’autre que l’alcool. Et vraiment intensément en plus! Bref, alcool, une touche de fruits des champs, un peu de pommes et du sucre. Bouche : L’alcool est un peu moins présent ici, pommes vertes, fruits frais et un peu de sucre. Finale : D’une belle longueur, marquée par l’alcool avec un peu d’épices.

Martin 84%
Nez: Beau caramel brûlé sirupeux. Bois et quelques épices. Petits fruits, pommes mijotées et beurre de sucre. Bouche: Fruits, rouges, bois et caramel, belles petites épices. Présence du maïs bien sentie. Pommes vertes et sucre blanc. Finale: Plus ou moins longue, avec de jolies notes de bois, de caramel et de sucre en poudre. Équilibre: Je m’attendais à un peu plus pour un 17 ans d’âge, bien que ça demeure un joli blend canadien qui tire plutôt bien son épingle du jeu.

Canadian Rockies 21 ans Batch #01

40% alc./vol.
Exclusivité pour Taiwan.

André 89%
Céréales Sugar Crisp, beaucoup de miel. Ensemble doux et très silky. Très light en bouche, malheureusement un peu unidimensionnel. Très longue finale sucrée, persistant et amoureux en bouche. Rétro-olfaction sur les épices ce qui contraste fortement avec le nez et la bouche.

Patrick 89%
Superbe en bouche et parfaitement balancé, dommage que le nez soit si fade et la finale si courte. Enfin, il « score » là où ça compte! Nez : Nez plutôt fade où l’alcool semble prendre plus de place que nécessaire. Le tout complété par du seigle mielleux et fruité. Bouche : Beaucoup plus agréable en bouche que le nez le laissait présager, on y trouve de délicieuses et intenses épices du seigle, de beaux fruits, une goutte de miel et une belle charpente boisée. Finale : Un peu courte, épicée et boisée.

Canadian Rockies 21 ans Batch #02

40% alc./vol.

André 84%
Doux et rappelle plutôt les vastes et paisibles plaines de la Saskatchewan malgré un petit accent frais des montagnes de l’Alberta. Butterscotch poivré accompagné d’épices diverses, quelques soupirs d’agrumes, sucré et crémeux. Bouche bien texturée, huileuse et crémeuse, notes de caramel et de butterscotch, avant l’arrivée de poivre noir épicé entourée de vanille soyeuse. La saveur principale hésite entre le butterscoth, le caramel et le toffee. Bardeaux de cèdre. Finale qui réussit à tenir la note si longtemps, surtout avec la douceur livrée depuis le début de la dégustation. Je ne sais pas le pourcentage de rye de ce whisky mais il est fort bien caché par les éléments sucrés. Un whisky agréable mais qui manque de personnalité et d’audace.

Canadian Rockies 35 ans

79.8% alc./vol.
Exclusive to Taïwan

André 89%
Je gardais cet échantillon depuis près d’un an dans ma boite ‘’to be reviewed’’, cadeau de Thomas Chen. Je cherchais aussi un whisky qui pourrait devenir la pierre angulaire de mon ‘’whisky journey’’ en tant qu’évaluateur, un whisky unique, qui reflète aussi la fratrie du milieu du whisky, un échantillon reçu en cadeau, qui symbolise bien ce que je pense du monde du whisky; le partage, les bons souvenirs… Cet opus, le plus vieux whisky Canadien jamais embouteillé, vendu environ 1500$ Can, tiré directement du fût à un taux d’alcool nucléairement décoiffant de 79.8%… après 35 ans à vieillir dans un fût… 79.8% !!! Nez de céréales nappées de caramel et de toffee, maïs séché, beaucoup d’influences du bois, les éclisses de bois sec, céréales Sugar Crisp, les fruits rouges et les raisins secs. Rectiligne mais juste dans ce qui présenté. Il faut éviter de se mettre le nez dans le verre car cela ne pardonne pas… le nez picote immédiatement exprimant sa force latente. Ce whisky représente bien sa provenance, j’ai en tête les plaines dorées remplies de céréales se dorant la couenne sous le soleil brûlant de l’été, l’air un peu poussiéreux soulevé par le passage d’un pick-up sur le chemin de terre battue séparant deux lopins de terre. L’arrivée en bouche livre une texture hallucinante, très douce, avant l’avalanche alcoolisée. Je dois avouer que ça fesse solide… Imaginez, le new make spirit est environ a même taux d’alcool lorsqu’il sort directement de l’alambic après 2 distillations… Au niveau des saveurs, encore une fois le whisky est relativement rectiligne; céréales Sugar Crisp, poires, miel, toffee, poivre concassé, grains de céréales séchés. Les saveurs de bois sec parcellent la bouche et la finale qui est, êtes-vous surpris, crissement longue. Étonnamment, les notes de fruits séchés semblent ressurgir avec ferveur en finale et en rétro-olfaction. Je me laisse peut-être un peu emporter par l’émotion mais ce whisky est unique même si c’est celui qui ne fera pas du Star Trek aromatique (ne repousse pas les frontières du monde aromatique).