Artist Collective #3.1 Benrinnes 22 ans

51.4% alc./vol.
1996-2019 from 3 Hogsheads. Située à 200 mètres d’altitude sur le versant nord du mont Rinnes, la distillerie Benrinnes a été entièrement reconstruite en 1955 puis modernisée et automatisée à l’automne 2012. De 1974 à 2007, elle pratiquait une double distillation et demie. Illustration titrée «Intarsia» par David Crunelle.

André 89%
Nez rempli de fruits secs nappés de chocolat au lait, assaisonné d’éclats de bois mouillé, de grains de café moulus et d’oranges. La bouche est bien soutenue compte tenu de la douceur du nez; fruits secs, prunes, poires, chocolat au lait, café cappucino, miel. Passablement d’épices aussi et l’alcool plus fougeux qui s’effilocheront avec l’aération et la patience. Belle longue finale, sur les épices, les agrumes et les fruits secs. Reste à digérer le prix de 300 balles…

Patrick 91%
Tout comme l’œuvre illustrant la bouteille, le scotch est riche, complexe et superbement balancé. Bref, tout le monde serait fier de l’exposer (l’œuvre et le whisky) dans son salon! Nez: Un beau parfum de xérès puissant et tout de même délicat. Dans le sens que la fille à deux mètres de moi en a ressenti les arômes, mais sans être agressif. Bref, un panier de fruits mûrs, un peu de bois, une touche florale et une goutte de caramel. Bouche: Chaleureuse, fruitée, boisée, florale et avec une fugace note de fumée que j’ai ressenti seulement à ma quatrième ou cinquième gorgée. Superbement complexe, aucun aime ne prenant outrageusement le dessus sur les autres. Finale: D’une belle longueur, fruitée et boisée.

Martin 91%
Nez: Raisins secs et agrumes séchés, vin rouge, bois, poires nappées de miel. Touche de chocolat au lait et de cannelle. Bouche: Belle texture, sherry épicé, chêne sec, poivre rose et cannelle. Le miel et les raisins secs ne sont pas loin, et font place à un léger cuir à peine tourbé. Finale: Bien longue et chaude, sur des accents de poivre, d’épices et de bois. Fruits séchés, réglisse et chocolat. Équilibre: C’est vraiment bon ça. Un superbe embouteillage qui se prend doucement, autant au niveau du degré d’alcool que du prix.

Benrinnes 1978

40% alc./vol.
La première distillerie fut construite en 1826, à proximité de la ferme Whitehouse, qui existe encore de nos jours. La distillerie Benrinnes est la seule distillerie de la région à pratiquer la triple distillation. Les têtes et les queues de distillation de la seconde distillation (dans le premier spirit still) sont redistillés à part dans le second spirit still. Habituellement, les têtes et les queues de distillation sont mélangées au wash lors de la distillation suivante. Les têtes et queues de cette troisième distillation de cette seconde distillation sont également redistillés, lors de la distillation suivante dans le second spirit still.

André 77%
Eee…bof…je suis heureux que ça ne soit pas moi qui ait acheté cette bouteille… RV, poor you…

RV 79%
Décevant pour une bouteille de ce prix.

Patrick 79%
Nez : Nez assez neutre marqué par l’orge et un peu de chêne. Bouche : Chêne et orge, avec une touche de vanille tout croche et une pointe d’épice rappelant vaguement le bourbon. Finale : D’une longueur moyenne et un peu épicée. Balance : Rien d’extraordinaire ici.

Benrinnes 23 ans

58.8% alc./vol.
Whisky d’exception, voici une version de Benrinnes 23 ans très marquée par le Sherry pour cette édition limitée (6000 bouteilles), distillée en 1985 et embouteillée en 2009.

André 88%
Nez puissant et bourru; tout épice gâteau aux fruits, la pomme ayant eu des coups – les morceaux bruns, sherry. Un nez tout en muscle présentant des éléments somme toute féminins. Pas de surprise en bouche; les éléments du nez se goûtent maintenant. L’apport du sherry est plus important à l’arrivée, mais ensuite le tout se transforme en mélange d’épices, de sherry de toffee et de caramel légèrement brûlé livré avec une texture cireuse. À certains égards on pourrait le comparer à un Macallan Cask Strength. Finale plutôt sèche où se révèle la puissance de l’alcool. Ensemble présenté de belle façon, simplement mais habilement ficelée.

RV 78.5%
Sagesse sans profondeur sonnant creuse. Assez désagréable au nez avec une odeur de vieux malt essouflé et trop aéré, et même une pointe de souffre. En bois, très sec mais sans aucune définition outre le bois. La finale est aussi ennuyante à mi-chemin entre le bois et le grain. Si au moins ce whisky d’apparence speyside anonyme pouvait être aussi discret au prix qu’au goût.

Patrick 79%
Au nez, un parfum de fruits trop mûrs et un riche caramel. En bouche, les fruits bien mûrs évoluent vers un vineux rappelant le xérès, marié au caramel. Belle approche, mais la finale, par ses notes métalliques, voire sulfureuses, lui fait perdre quelques points. Un peu décevant, surtout pour le prix.

Benrinnes Flora & Fauna 15 ans

43% alc./vol.

André 89%
Un bon vieux Speysider sherry cask du style old-school Macallan comme dans le temps où la distillerie faisait encore de bons whiskies. Le nez évoque des notes de viandes cuites et fumées lentement, de fruits secs gorgés de sucre, de caramel, dattes et cassonade nappant des cerises. La bouche offre étonnamment de corps, belle souplesse; oranges sanguines, cerises éventées & framboises, fruits secs, viande séchée et cassonade, gâteau aux fruits. La finale est douce et lente, bien fruitée, boisé sous la pluie à l’automne et feuilles mortes. Un superbe whisky old style, tout en nuaces et déclinaisons fruitées.

Patrick 90%
Wow, un superbe whisky que j’aimerais bien voir par ici! Facile à boire et pourtant si raffiné! Nez : Du beau xérès, du caramel, des biscuits, une note de viande rouge et du bois épicé. Appétissant ! Bouche : Les arômes perçus au nez se confirment ici avec une délicieuse intensité. J’adore ! Finale : D’une belle longueur, fruitée et épicée.

Martin 88%
Nez: Pâte de fruits des champs, raisins secs, xérès juteux, dattes et chêne poussiéreux. Vague d’épices et de céréales. Bouche: Cassonde et jus de raisin, pommes et oranges, cannelle et bois. Raisins secs. Finale: Punch aux fruits, raisins, bois et épices. Une expérience assez rectiligne quoi. Équilibre: Un excellent dram, plein de caractère doux, racé et intense à la fois.

Duncan Taylor Octave Benrinnes 23 ans 1997

54.2% alc./vol.
Cask #9129174, 98 bottles.

André 89%
Nuage de réglisses poivrées surfant sur un désert de xérès fruité, fruits secs, prunes et bleuets, caramel, compote de pommes. La bouche exprime la première maturation en ex-bourbon cask avec un mélange de fruits tropicaux, d’ananas, de jus de citron et d’oranges, puis de réglisses et fruits rouges. Des notes de chocolat noir fourré de poivre et de clou de girofle joignent ensuite le bal. Bouche bien équilibrée mais relevée, autant par l’alcool que les épices. Finale oscillant entre le sucre à glacer, le caramel nappant des cosses d’oranges, le cuir mouillé, le tabac et les cerises poivrées. Le whisky demande passablement de temps afin de s’équilibrer et libérer ses saveurs et arômes mais la patience est hautement récompensée. Le tout est très punché et relevé de puissantes épices. L’aftertaste d’orange est savoureux.

Patrick 88%
Un très bon whisky présentant un beau mélange de saveurs bien équilibrées. Meilleur de gorgée en gorgée Nez: Des fûts tropicaux, avec du bois frais et de la vanille sucrée. Bouche: Mmmh, de délicieuses pommes fraîches, des fruits tropicaux, un peu de vanille et des biscuits aux brisures de chocolat. Finale: D’une belle longueur, fruitée, chaleureuse et sucrée.

Fable Bay Chapter 4 – Benrinnes 10 ans

59% alc./vol.
Distillé 08/12/2011, embouteillé 05/09/2022

Patrick 84%
Un whisky chaleureux, épicé et présentant une belle balance. Agréable à boire. Nez : Parfum évanescent, avec des agrumes, du chocolat noir, du chêne et un peu de vin blanc. Bouche : Du chêne sec et épicé, puis des piments secs broyés, et des fruits tropicaux. Finale: D’une longueur moyenne, boisée et épicée.

Martin 85%
Nez: Un beau parfum de cassonade, de muscade et de vanille. Touche de bois, de crème et de poire. Bouche: Cacao, bois, vin rouge, chêne, fruits à chair jaune et blast de poivre rose. Finale: Bien chaude et punchée, chêne sec, astringence du fût, touche de crème. Équilibre: Pas mauvais, mais ça demeure un dram qui est intéressant. Encore une fois, le prix va en faire sourciller plus d’un.

Hart Brothers Benrinnes 14 ans

46% alc./vol.
Distillé en novembre 1997 et embouteillé en avril 2012.
 
André 78%
Plat au nez, en bouche et en finale. Nez de fines épices baignant dans un nuage de sucre à glacer, de vanille agréable. La bouche est sans texture et n’aide en rien à porter les timides arômes et saveurs des épices timides. Seul le sucré de vanille accepte l’invitation et agaye le party. Les épices se développent avec plus de vigueur en finale de bouche mais l’ensemble demeure tout de même plat et sans nuances. La finale… quelle finale ?!? Comme certain disent « not my cup of tea »…

Patrick 90%
Riche, enveloppant, profond et chaleureux. Très bon. Nez : Sent le caramel à plein nez. Petite pointe de fruits mûrs. Bouche : Caramel chaleureux et planches de chênes brûlées. Finale : Longue et épicée.

Martin 81%
Pâle comme de l’herbe brûlée. Nez: Moins intéressant, sueur de poche à la Speyburn. L’orge est encore présente, mais avec une touche de soufre, d’agrumes et de vanille. Quelques faibles volutes évoquant un fût de xérès émergent en fin de nez. Bouche: Agréable et pesant à l’arrivée, notes de chocolat et de noix. Assez sec et vraiment surprenant. Raisins verts et blancs. Finale: Moyenne et sèche sur des touches de miel, de bois et de raisin. Légère fumée de bière moufette. Équilibre: Intéressant avec son soupçon de sherry, mais qui pourrait s’affirmer plus. On croirait que le côté sulfureux du fût est la raison pour laquelle ce dernier aurait été vendu par Benrinnes.

Premium Bottlers BRIN-1010

46% alc./vol.
Un vatted de 1% single malt canadien (donc Glenora en Nouvelle Écosse) et de 99% de scotch single malt de la distillerie Benrinnes fait par « Premium Bottlers », le seul embouteilleur indépendant au Canada, aujourd’hui mieux connu sous le nom de Still Waters Distillery. Bouteille 38 de 388.

André 71%
Muscat de chêne, un timide épicé et vanillé au nez. Mis à part quelques odeurs désagréables indéfinies du style “Balblair”, c’est la confusion totale. Très chaotique en bouche et surtout avec aucune structure. Finale souhaitée plus rapide afin de mettre fin au martyre. À être utilisé dans les blended…en très petite quantité afin de ne pas gâcher le produit final. Vive le recyclage!

RV 81%
Bleuets et mûres, le Balblair 75 sans le cendreux mais avec du malt. L’arrivée est plutôt malteuse, la finale plutôt fruitée, sans fautes mais un peu trop éventée. Une belle curiosité comme whisky sur une terrasse pas loin de Maguire, supérieur aux deux autres Benrinnes déjà goutés, mais on est loin du Linkwood du même blender.

Patrick 89%
Extraordinairement fruité, avec des bleuets en confiture accompagnés de légères mûres. Au goût, le malt nous rappelle agréablement qu’il ne s’agit pas d’une confiture et la finale, évoluant vers un goût d’agrumes épicés très agréable. Exactement ce que j’attends d’un whisky : des découvertes à chaque instants de la dégustation. Superbe.

Signatory Vintage Benrinnes 23 ans 1996

52.6% alc./vol.
Distillé 28/10/1996, embouteillé 9/3/2020 – Hogshead Cask 11715

André 90%
Amandes trempées dans le miel, bananes et poires, fruits tropicaux (cantaloupe et abricots). Beau sucré naturel tiré des fruits. Saveurs suaves et estivales. Vraiment attrayant comme nez. Superbe texture en bouche, licoreuse, légèrement cireuse et grasse. Les saveurs se bonifient encore en bouche, du citron, de la vanille et des oranges s’ajoutent au lot. Le tout s’accompagne d’une pincée d’épices. Petite effervescence en bouche hyper agréable. Finale où le bois de chêne est plus important, mais tout de même adouci par le panier de fruits tropicaux frais. Un super be whisky, cachant une belle complexité sous des apparences simples.

Patrick 88%
Un très bon scotch, riche et savoureux. Je me serais toutefois attendu à une performance plus spectaculaire de la part d’un whisky âgé de plus de deux décennies.  Nez: Un parfum débordant de fruits frais exotiques, avec un trait de vanille sucrée et un peu de chêne frais. Bouche: Toujours les fruits exotiques avec un trait de vanille sucrée et du chêne sec et légèrement épicé. Le tout est porté par une belle texture. Finale: D’une belle longueur, fraîche et boisée. 

SMWS 36.176 Benrinnes 11 ans

57.2% alc./vol.
“Raiders of the Lost Fridge” – Distillé le 12 septembre 2008 – Ex-bourbon hogshead, puis 2nd fill charred red wine barrique – 210 bouteilles

André 92%
Champs de fraises et de framboises, prunes, raisins secs et oranges sanguines nappées de chocolat fondu. Alléchant ce nez. La texture en bouche est licoreuse, hyper ronde. Bonbons casse grippe aux cerises, prunes, miel chaud et citron puis oranges sanguines. Savoureux! Aucune notes off-key provenant du wine cask, perfecto… Étonnant comment l’année d’affinage monopolise la bouche au détriment du bourbon cask. La seule note majeure restante est celle du miel chaud et cette sensation moelleuse presque collante qu’elle apporte à la texture. Sérieusement, on dirait un whisky de 20 ans… Longue finale, tout en douceur, rougeâtre et fruitée, magnifique.

Patrick 86%
Un whisky orignal, avec un mélange de saveurs surprenant, mais qui a su justement me plaire pour cette raison. Nez : Un parfum débordant de vin rouge, de viande rouge et d’épices, avec une touche de caramel. Bouche: Toujours le vin rouge, mais avec ici des clous de girofle, de la viande de bois, des agrumes, du chocolat noir, du litchi et une bonne dose de bois brûlé. Bref, ça tire un peu partout, mais ça demeure agréable. Finale: Très longue, chaleureuse et sucrée.