Alberta Premium

40% alc./vol.
Blend de whiskys de minimum de 5 ans et Whisky Canadien de l’année en 2009 selon Jim Murray. 100% Rye. Disponible au Nouveau-Brunswick et en Ontario.

André 84%
Légèrement acéré, au goût de réglisses noires et raisins bleus écrasés. Mirifique en bouche mis à part la force du rye (?) qui se présente avec exubérance, laissant pas assez de place au autres arômes pour s’extirper. L’arrivée en bouche est définitivement superbe et trop belle pour continuer sur cette belle lancée. Personnellement, je reste avec l’impression du fantasme inassouvis où comme si je contemplais une œuvre inachevée.

Patrick 91%
Nez: Caramel écossais, fruits, agrumes, miel, douce vanille, épices. Goût: Fruits (pommes et prunes), miel, vanilles, épices, légère fumée (ce qui est rare chez un canadien), le tout enveloppé par les épices du rye. Finale: Légers fruits, cuir. Le rye… Miam miam! Commentaire final : Un superbe whisky qui vaut définitivement un petit effort pour s’en procurer une bouteille! Et a ce prix là (moins de 25$ pour 750mL), pourquoi pas 2!!!

Martin 86.5%
Nez: légère vague d’acétone, qui s’efface assez bien devant fruits rouges, vanille, caramel et rye. Bouche: vanille et caramel doré, quelques fruits dont des pommes mijotées. Finale: Bois, épices et fruits. À peine fumé. Équilibre: bien dosé à bien des égards, 100% seigle, d’une douceur propre au whisky canadien, sans compter son prix plus qu’abordable, c’est définitivement une valeur sûre.

RV 80%
Réglisse, très rye et vineux et qui tire sur le cuir fraichement tanné. Arrivée discrète, seulement rye. Finalement, elle ne se révèle qu’en bouche où elle est davantage texturée et fumée. Manque un peu de variété, surtout à comparer au 25YO. L’équivalent whisky d’une eau de source… de l’aqueduc de la ville.

Alberta Premium 20 ans

42% alc./vol.

André 85%
Cannelle poivrée souple, planchette à cointrer en cèdre, fruits secs, caramel, épicée mutées. Superbe texture bien ronde, cannelle, clou de girofle, oranges, pommes caramel, chocolat noir, beaucoup de poivre et une épine dorsale de rye terreux puissant et de bois de chêne brûlé. Pour être franc, je trouve le whisky pas mal plus dominé par le bois brûlé que les notes épicées et poivrées de rye. Finale sur le bois brûlé, la pomme caramel et un mélange de cannelle et de clou de girofle, de bonne longueur.

Patrick 90%
Les éditions spéciales d’Alberta Premium sont toujours une valeur sûre! C’est à se demander pourquoi ils n’en font pas plus. Probablement à cause de notre fantastique système de taxation de l’alcool digne d’une république soviétique. Ceci étant dit, je crois qu’ils étaient tout de même raisonnables que ça avec la vodka et les spiritueux en général. Nez : Parfum de caramel, de seigle épicé et d’une touche de bois brûlé et de vanille. Bouche : Une tonne d’épices, venant d’abord du seigle, mais aussi du bois brûlé. Le tout est marié par une subtile dose de caramel. Le tout avec une belle texture en bouche, digne d’un whisky de 20 ans. Finale : D’une belle longueur, marquée par le seigle.

Martin 88%
Nez: Un rye frais, acéré et épicé nous monte tout de suite au nez. Par après on jongle avec caramel brûlé, vanille, bois, beurre salé et branche d’épinette. Bouche: Très frais d’entrée de jeu, avec une texture qui est un peu trop diluée à mon goût. On savoure par contre des notes de toffee, de caramel, de fruits confits, de seigle et de cannelle. Finale: Chaude et qui jouit quand même d’une agréable longueur. Cannelle, poivre, bois et caramel sont nos guides. Équilibre: Une belle édition spéciale, un peu plus rough dans les coins que le 30 ans, mais j’aime bien pareil.

Alberta Premium 25 ans

40% alc./vol.

André 89%
Le nez d’un bourbon, le fruité d’un bourbon mais sans le sucré et la texture du bourbon. Le rye rend la texture plus sèche, plus rugueuse en bouche. Un raisin mauve séché en bouche, un clin d’œil de pêche et de cannelle, crème brûlée. En finale, le fruité revient se pointer le nez sur une finale sèche et piquante.

Patrick 91%
Nez de fruits enrobés de caramel écossais et de fudge, sur lesquels on a déposé un soupçon d’épices. Au goût, les fruits semblent se séparer quelque peu du caramel et du fudge pour se déposer sur notre langue, pour être rapidement rattrapé par une touche de cassonade et épices en finale. Définitivement dans les 3 meilleurs canadiens toutes catégories, incroyable de trouver un whisky de 25 ans à un prix si ridicule (moins de 30$ en Ontario).

RV 89%
By golly, a true canadian whisky you can write your mom a-boot. Velours au nez, très satiné. Caramel (c’est un canadien après tout) mais en douceur. Très léger et texturé, assez égal en bouche, mais très joli kick de doux agrumes en début de finale. Elle manque un peu de longueur, surtout pour un 25YO, mais l’aftertaste d’oranges caramélisées est génial. The true north strong and free.

Alberta Premium 30 ans

40% alc./vol.

André 88%
Invariablement rye, si vous n’aimez pas le rye, vous n’apprécierez pas le style. Seigle et céréales, vanille extraits du fût qui a fortement marqué de ses influences ce whisky typiquement Canadien. En bouche, encore ces céréales séchées, un peu poussiéreuses, du toffee très discret et quelques fruits épars. C’est crispy et très effets du fût de chêne mais tellement agréable et d’un superbe équilibre.

RV 86%
Un excellent whisky ordinaire. De sages senteurs de seigle saisissent le départ, où s’ensuit un suite sucrée de saveurs disparates. En bouche, trop sage alors que le caramel, le seigle et le bois jouent sagement dans une terre de blé, avec de terminer leur journée dans une soirée assez courte sous le signe de la tradition canadienne. Je reconnais bien sur la qualité de ce whisky mais que ce soit le 20, le 25 ou le 30, ce whisky n’a, jusqu’a maintenant, pas réussit à saisir mon attention mis a part celui de mon portefeuille.

Patrick 92%
Nez offrant un mélange complexe de fruits mûrs et de chêne brûlé, l’ensemble marié par le seigle. C’est toutefois en bouche que ce rye prend toute sa dimension, avec une belle profondeur et une richesse incomparable. Les saveurs de seigle et de fruits sont surpassés par un puissant chêne brûlé qui lui donne un air vraiment viril. La finale , initialement marquée par le chêne brûlé, s’étire longuement sur les épices du seigle… A ce jour, mon Alberta favori! Et je dois admettre que j’aime bien le pied de nez qu’il se permet à tous les whiskys âgés de plus de 20 ans qui se détaillent habituellement à un prix au moins 4 fois plus élevé! Je crois que je vais aller m’en acheter rapidement une autre bouteille! Bravo!

Martin 90%
D’une belle couleur or profond et cuivrée presque bronze, il est difficile de m’empêcher de faire des blagues de sirop d’érable. Nez: Explosion subtile de seigle et d’eau d’érable. Fond de miel, de vanille et d’herbe. Touche de fruits et de clous de girofle sur une planche de cèdre. Bouche: Très doux. Fondation de caramel salé et de fruits séchés sur laquelle se bâtit une tout de noisettes, de vanille et de butterscotch supportée par des madriers de cèdre. Reste de céréale poussiéreuse sur la fin. Finale: Longue et douce, poivrée de seigle, de cannelle et de bois cramé. Équilibre: Superbe douceur, un puissant exemple de l’influence d’un grand vieillissement.

Alberta Premium Cask Strength Rye 1st Release

65.1% alc./vol.

André 89%
Caramel, oranges, cerises noires, cassonade, cannelle, sirop d’érable, chocolat. Nez hyper complexe, une rondeur incroyable pour un taux d’alcool si élevé. En laissant reposer, des notes cireuses apparaissent progressivement, genre crayon de cire Crayola saupoudrés d’un peu de poivre noir frais broyé. 15 minutes de plus et on a des traces de pickle. Le rye est intense en bouche, la texture un peu disparate par contre; cerises noires séchées, pelures de pommes, oranges, pain au bananes, cannelle, poivre, sirop d’érable et cassonnade, planchette à cointrer en cèdre, crayon en cire, réglisses échappées dans la terre séchée au gros soleil, toute-épices. L’amalgame de saveurs est complexe et raffiné mais la texture et la sensation en bouche est un peu trop anonyme. Le whisky a beaucoup de saveurs à livrer pour qui veut bien se donner le temps et la peine de chercher. Longue finale, poivrée, un peu sèche et acérée par l’alcool. On perçoit vraiment le style Canadian Club dans l’ensemble des saveurs. J’avais un échantillon de Lot 40 Cask Strength Batch 3 et ce Alberta Premium est définitivement dans la catégorie poids lourd pour un Mortal Combat de Rye, mais pour sa texture exceptionnelle, le Lot 40 demeure une coche au dessus, pour environ le même prix.

Patrick 92%
Un très bon whisky, présentant un superbe mélange d’intensité, de douceur et de complexité. Ce n’est pas le meilleur whisky au monde, mais c’est définitivement un digne représentant du whisky canadien. Un must pour tout amateur de rye! Nez : Un beau parfum beaucoup plus délicat que j’aurais cru. Presque fruité, avec du chocolat, du caramel et de la vanille. Surprenant et appétissant. Bouche : L’intensité est ici! Un beau mélange de puissantes épices venant du seigle et du bois brûlé, avec du chocolat noir et une goutte de vanille. Finale : D’une belle longueur, épicée et subtilement sucrée.

Martin 89%
Nez: Épices du rye frais en puissance. Vanille, agrumes et caramel. Touche de banane au loin. Accents de poivre rose. Compote de fruits rouges faite dans un fond de tonneau carbonisé. Bouche: Superbe texture en bouche. Outre les épices du degré d’alcool, on goûte bien le seigle, la pomme verte, la vanille et un savant mélange de clou de girofle et de cannelle. Le punch du cask strength nous amène confortablement vers la prochaine étape. Finale: Longue, chaude et incroyablement enveloppante. Le chêne brûlé et les épices du rye sont les saveurs thèmes. Fruits rouges et touche de caramel. Équilibre: C’est un excellent rye whisky, un excellent whisky canadien, mais en toute franchise et modestie, on devrait se garder une petite gêne quant à sa nomination de meilleur whisky au monde par Jimmy… Quoique… difficile de trop chialer sur une nouvelle qui mettra le spotlight une fois de plus sur la richesse des whiskys canadiens.

Alberta Premium Cask Strength Rye 2nd Release

66.0% alc./vol.

André 91%
Wow… Gros rye sucré, épicé aussi mais c’est solidement sucré au nez. Image de grosse savates rouges bien fraiches, de bonbons à la cannelle en forme de poisson, de cosses d’oranges dans le caramel. Petite touche d’acétone en background. En bouche, au départ j’ai quelque chose qui évoque presque le bourbon high rye avant l’arrivée massive de la cannelle poivrée qui écrase la couche de sucre intense. Coke au cerises, cannelle, oranges, poivre et réglisse, pommes. Mélange terreux et cireux comme texture. Qualité et équilibre indéniable, wow. Seul reproche en bouche, un taux d’alcool un toup’tit peu trop haut. Rétro-olfaction de seigle à saveur de cannelle rempli d’épices avec une touche de pickle et de sirop d’érable.

Patrick 90%
Un gros whisky de seigle intense à souhait, savoureux et superbement équilibré. J’aime! Mais 66% d’alcool, ce n’est pas pour tous les soirs… Nez: Un délicieux parfum de seigle, avec du chêne, de la cannelle, du caramel et quelques gouttes de vanille. Alléchant. Bouche: Un superbe mélange de sucre et d’épices, avec du caramel, de la cannelle, un zeste d’oranges et une bonne dose de bois brûlé. Le tout porté par une belle texture huileuse. Finale: D’une belle longueur, huileuse, avec du bois brûlé et une tonne d’épices.

Martin 90%
Nez: Un vent de seigle vieux et boisé, en contraste avec beaucoup de rye whiskies qui me semblent en général plus jeunes et verts. Vanille et épices, touche de caramel, d’eau d’érable et de cannelle. Bouche: Épinette et rye, c’est ici que ça décoiffe. Sucre doré, cannelle, vanille et bois. Poivre noir. Touche d’agrumes. On est ici dans les ligues majeures du Canadian whisky. Finale: Sa texture ne nous prépare pas à cette belle longueur, portée sur le poivre, le seigle, le bois et le zeste d’orange sanguine. Équilibre: Toutes les notes du rye sont frappées, on grimpe le degré d’alcool pour faire exploser certaines saveurs. On a droit ici à un step-up par rapport à la première édition.

Alberta Premium Dark Batch Rye Whisky

45% alc./vol.
Version américaine du Alberta Premium Dark Horse. Mélange de 91% de 2 whisky de seigle de 12 ans d’âge et de 6 ans d’âge, 8% de bourbon Old Grand Dad et de 1% de Sherry Oloroso.

André 92%
Mélange peut-être improbable au départ mais une relation brûlante passionnée. Le nez est sur le sherry qui s’exprime via des notes de fruits secs, de prunes et de vieilles cerises noires, oranges sanguines, une teinte de bois de chêne brûlé et de la cannelle terreuse intense, du caramel chauffé généreusement à la poêle, une touche d’anis poivré. Hallucinant en bouche, rond et chaleureux, compote de prunes et fruits rouges séchés, les raisins secs, réglisse, la cannelle est juste bien dosée, le caramel onctueux, l’équilibre parfait. Belle finale épicée et fruitée, s’éteignant doucement comme un bon feu de foyer d’hiver. Point en plus pour la qualité prix… À 30$ = No brainer!

Martin 90.5%
Nez: Bois vert qui brûle tranquillement. Raisins secs, oranges et rye épicé. Caramel et cannelle en fin de nez. Bouche: Sucre en poudre, jeune bois, épices du rye. Belle fraîcheur, caramel chaud, raisins juteux, fruits rouges séchés. Finale: Ça continue à couler sous les auspices des fruits et des épices, un belle marche en forêt. Équilibre: J’ai la drôle d’impression que cette version est supérieure à celle du marché canadien, même si dans les faits il y a fort à parier que ces blends sont identiques. En tout cas il n’y a pas grand chose de mieux sur le marché niveau qualité-prix.

Alberta Premium Dark Horse

45% alc./vol.

André 88.5%
C’est une bête qui sait très bien tirer parti du 5% d’alcool supplémentaire des autres embouteillages réguliers de la même distillerie et la couleur de sa robe n’est que le reflet de sa force en bouche, de son caractère racé. Un puissant whisky (au nez rappelant presque un whisky aromatisé) sertis d’épices poivrées et de fruits secs. Le nez, au départ parsemé d’acétone (caractéristique souvent retrouvée dans les rye whiskies) s’aplanit un peu avec l’apport des fruits et des notes de vanille (retrouvées habituellement dans les bourbons). Le brûlage intensif du fût est palpable par tout nos sens; la couleur livrée à l’œil, le nez puissant et fortement fruité et sucré, la bouche avec cet arrière-goût de brûlé et fruité, la vanille, toujours la vanille. En bouche il est plutôt robuste même si bien équilibré; réglisse noire, dates séchées, barres/collation aux fruits. Finale très soutenue, fortement épicée avec un retour sur le poivre. Un Canadian whisky non conventionnel, pas nécessairement représentatif du style mais définitivement avant-gardiste.

Patrick 88%
Nez: Végétaux sucrés er touche de cassonade.  Bouche:  Sève sucrée et cerise de terre.  Finale: Très sucrée, avec une pointe de nananne et banane verte.  Balance:  Belle complexité.  Non mais, vraiment belle.  Franchement.

Martin 88.5%
Nez: Vanille mielleuse, seigle torréfié, caramel, un peu de bois brûlé, fruits des champs. Une touche d’érable mais si subtile que j’en suis à me demander si ce n’est pas encore ma fibre fédéraliste qui me joue des tours. Je le laisse s’ouvrir pour découvirir de la barbe à papa à la deuxième visite. Riche, entier, je dirais même distingué. Bouche: Sucré, crémeux, vanillé, toffee, épices, seigle grillé, lavande, gingembre et dattes. D’une douceur et d’une complexité qui nous font aisément sourire. Finale: Inépuisable, le sucre reste en bouche, main dans la main avec les épices du seigle. Juste assez suave. Équilibre: J’en veux plus encore. D’une ahurissante complexité pour un rye. Je voudrais dire encore doux, mais c’est plus que ça, le seul mot qui me vient en tête vient de l’anglais smooth. Lisse, non. Doux, non. Fluide, non. Disons que c’est un whisky doté d’une grande finesse, mais je ne suis pas entièrement satisfait de ce descripteur non plus. Je vais en ce cas laisser en guise de clôture la parole à une légende de l’ouest canadien, Wayne Gretzky:
« On pogne pas les mouches avec du vinaigre… »

RV 87.5%
Cute Petit film amnésique où les sympathiques personnages dépassent le scénario. Avec des effluves de cerises, d’érable et de râche, le whisky aromatisé ne semble pas si loin que ça. Très pesant sur la langue, le rye canadien s’incruste et la chaleur du 45% est bénéfique à l’expérience. Finale plus conventionnelle où le bois et le maître d’œuvre, dans un dernier mouvement à la longueur digne de ses aînés. Oubliez la couleur, oubliez la distillerie, oubliez l’absence d’âge; vivez simplement l’expérience.