SMWS 29.154 Laphroaig 23 ans

49.8% alc./vol.
“Camping with M*A*S*H” – Distillé le 12 octobre 1990, 253 bouteilles, ex-fût de bourbon.

André 93%
Approche de bouche légèrement minérale, puis odeurs de menthol et de tourbe phénolique et d’agrumes maritimes. Définitivement salé et maritime. Un hôpital sur le bord de la mer Atlantique par une journée de tempête ou les vagues se fracassent sur le quai. Melon au miel et poires poêlées. En bouche, le melon d’eau et les agrumes. Étonnant d’avoir autant de fruits tirés du bourbon cask. Saveurs de tourbe, de phénol et de saveurs médicinales. Superbe texture, huileuse et soyeuse. Finale de fumée de feu de foyer avec du bois mouillé, pansements et tourbe grasse. Encore une fois, beaucoup de saveurs de fruits tropicaux et d’agrumes. Magnifique, singulier et bien présenté.

Patrick 93%
Un cask strength de moins 50%… Ok, on parle pas d’un p’tit jeune ici : Distillé en 1990, l’année de la chanson de Jean Leloup, l’année où j’étais probablement le plus mêlé de mon adolescence mais où, au moins, j’ai commencé à apprendre l’anglais sur le sens du monde (no thanks to our separatist-driven school system). Mais bon, je m’égare, c’est un excellent whisky que vous pourriez boire pendant 23 ans sans vous lasser. Nez : Sucre d’orge, cuir, algues le tout sur le bord d’un feu de camp. Bouche : Beau sel de mer savoureux, fumée d’un feu de camp de tourbe sur un quai où sont amarrés des bateaux de pécheurs et toujours le sucre d’orge. Ah oui, et un peu de fruits qui sortent Dieu sait d’où. Finale : Sel, fumée de tourbe et touche de menthol.

Martin 94%
Encore un autre pâlotte peated bourbon cask. Mais il ne faut jamais se fier aux apparences! Nez: Caramel salé et fumée de tourbe gorgé de phénols. Sel de mer, pierre lavée, zeste de citron et d’orange. Une marche le long d’une plage par temps précaire. Bouche: Vanillé et mielleux au départ, malgré que sel, tourbe et citron nous rattrapent assez vite, de même que les épices du cask strength. Finale: Le chêne et la vanille prennent un peu plus de place en finale, quoiqu’ils n’ont pas peur de partager la scène avec la tourbe iodée et les agrumes saupoudrés de sel. Équilibre: Un remarquable Laphroaig, naviguant avec succès l’équilibre fin entre son âge respectable et son degré d’alcool impétueux. Un must.

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