SMWS 29.140 Laphroaig 18 ans

60.2% alc./vol.
« Juicy , salty and sooty » – Distillé le 4 avril 1995 et vieilli en ex-fûts de bourbon, 189 bouteilles.

André 95%
Holy fucking shit… médicinal à souhait, asphalte posée par une chaude journée d’été, huile à chauffage, suie de cheminée sale ponctuée de notes citriques et d’agrumes citronnés. L’utilisation du fût de bourbon permet d’épurer les saveurs du whisky et le rendent plus direct et franc au nez, le Laphroaig sans ambiguïté. C’est à se demander comment un whisky si puissant au nez peut se livrer avec autant de douceur en bouche. Toujours médicinal, le fumée de tourbe unique de la distillerie, maritime avec passion et un filin de sel en finale de bouche. L’alcool évaporé, fortes odeurs d’huile de noix et de saveurs tout à fait maritime, à la fois fraiches mais affirmées. Texture renversante, savoureuse palette aromatique et livraison de saveurs parfaite, balance et exactitude. Définitivement près de la perfection pour mes goûts personnels. Une bouteille dangereuse à garder à la vue.

Patrick 90%
Un nez relativement doux et inoffensif, contrebalancé par une bouche des plus intenses. Efficace! Nez : Légèrement fumé, salé et fruité. Cendres. Un Laphroaig doux (si ça se peut?). Bouche : Fumée, goudron et fruits des champs sucrés. En fait, un beau mélange sucré-salé. Finale : Longue et se poursuivant sur le mélange sucré-salé et le goudron fumé.

Martin 94%
Pâleur de tourbe et de fût de bourbon. Nez: Les accents plus crasseux de cette tourbe sont gênés mais tout de même présents. Ils cèdent cependant la place à un côté médicinal plus typique à Laphroaig. Sel marin, agrumes et malt grillé. Cendré. Bouche: Doux et sucré, il laisse transparaître une belle tourbe citronnée et iodée. Les épices du cask strength nous poussent à accélérer notre analyse avant qu’elles ne nous noient. Finale: Toujours la tourbe qui nous accompagne à travers citron, poivre, miel et vanille. La complexité de l’orge revient efficacement en rétro-olfaction. Équilibre: Un nez sublime, une bouche intensément enflammée avec une finale qui sait doucement nous ramener sur terre, ce whisky fort en émotions aurait-il été autant à la hauteur avec un taux d’alcool plus docile? Peut-être, mais ce n’est pas de cette façon qu’on aime jouer à la SMWS.

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