McGibbon’s Provenance Dallas Dhu 19 ans 1981

43% alc./vol.
Distillé à l’été 1981, embouteillé à l’été 2001.

André 89.5%
Quand trop, c’est comme pas assez. Sherry poussé à son paroxisme. Gâteau aux fruits trempant dans son jus, emballé sous vide et qu’on éventre l’emballage de cellophane, dattes, raisins secs et prunes. Très concentré sur les flaveurs et relativement confiné dans les saveurs primaires du nez et de la bouche. Rappellera les vieilles éditions de Macallan full throttle sherry bombs aux nostalgique de vieux sherry goulu, poussiéreux et sec. En bouche, on ressent vite les effets des tannins du fût, comme dans un vin rouge un peu terreux, puis s’installent ensuite les saveurs de fruits rouges, de raisins secs, ces mêmes dattes du nez et le vieux sherry noble et puissant. Une fois cette avalanche passée, quelques épices diffuses, ferment la marche. Les amoureux de sherry à l’excès seront plus que comblés, mais l’émancipation sans borne du shery feront dirent à certain que le whisky est peut-être un peu trop dénaturé. Pour être franc, je concède que les 2 affirmations trouvent une partie de vérité dans ma réflexion finale… et ce moment d’hésitation le prive d’une note dans les 90%. Mais quel moment de dégustation historique!

Patrick 90%
Un scotch qui semble avoir plus de 30 ans! Impressionant et savoureux. Une superbe expérience, merci André de m’en avoir mis de côté! Nez : Vieux xérès très puissant, mais tout de même velouté et sucré (cassonade réchauffée en fait). Panier de fruits mûrs. Profond, appétissant et complexe. Bouche : Toujours le panier de fruits mûrs et le xérès chaleureux et intense. Beau chêne brûlé. Tellement fruité qu’il ressemble presque à un vieux cognac! Finale : Longue, suave et savoureuse, marquée par le brandy.

Martin 87.5%
Roux-brun exprimant une allégeance soit au porto ou au xérès. Nez: Ouch, on est dans le pas jeune. Prunes, dattes, raisins et chêne. Extra-sec et poussiéreux. Ça sent vraiment la vieille bibliothèque, au point de se demander s’ils ne sont pas tombée sur la tête. Bouche: Texture assez élégante. Les notes de xérès habituelles apparaissent une fois les forts tannins su vieux fût passés. Fruits rouges, cuir et raisins. Finale: Assez longue et sensuelle.Les épices de la vieille reliure complètent le portrait. Équilibre: Un remarquable dram historique, mais on dirait que tel de la tourbe pour de la tourbe, ils y sont allés avec du sherry juste pour dire qu’on y va pas de main morte. Comme Amonbofis et son pouding à l’arsenic.

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