Nikka White Pure Malt

43% alc./vol.
Un vatted de différentes proportions de Miyagikyo et de Yoichi.

André 91%
Nez plus masculin, légèrement fumé mais démontrant tout de même une certaine délicatesse. Les fruits rouges sont encore très présents, le nez est goulu et rond. La tourbe se développe avec lenteur et justesse, une approche amoureuse qui se lie d’amitié aux notes maritimes iodées, oranges et nectarines. Beau mélange de poivre au miel en bouche, inusuel et qui étonne, avec une lente marée de tourbe sucrée (ça me rappelle Bowmore…) qui gardera la note jusqu’en finale de bouche. La tourbe s’exclamera en finale, imprégnant progressivement la langue avant d’être effacée poliment par le sucre et le miel, la vanille. Superbe whisky avec une évolution étonnante.

Patrick 90%
Nez : Céréales et fumée, pointe de sel. Bouche : Une belle tourbe sale comme les aime! Le tout contrebalancé subtilement par le sucre de l’orge. Finale : Longue et savoureuse. Balance : Un dram qui résume bien pourquoi j’estime autant les whiskys japonais.

Martin 88%
Couleur de la pureté de l’or inca. Nez: Bien que les descripteurs suivants peuvent paraître saugrenus, gardez en tête que c’est un méchant bon whisky. On commence sur de la gomme au savon cachée derrière un mur de tourbe, et on boucle le tout avec des céréales sucrées et leur boîte de carton mouillée. Bouche: Tourbe vanillée. Herbe et épices. Agrumes bien campés sur une douce fumée. Finale: Pneu brûlé sur nectarine et pêche parmi un torrent d’épices. Équilibre: Le plus tourbé et orangé des vatted malts de Nikka. Cette combinaison gagnante n’est pas sans rappeler les expressions cosmiques d’Ardbeg, notamment le Galileo.

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