Macallan Fine Oak 10 ans

40% alc./vol.

André 76%
Sent le Auchentoshan? Au goût: Est-ce qu’il y a quelqu’un sur la ligne? Allo? Allo? Insipide. Un peu de cerise et de malt beurré. L’effet du fût est vraiment très présente et le mélange de léger brûlé et de souffre discret est vraiment ordinaire. Merde, mais quel gâchis… Définitivement un malt pour les débutants ou pour introduire des gens aux single malts. Les connaisseurs ne seront pas impressionnés. Une bouteille de back-up pour dépanner? Vraiment pas dans mes préférés…

RV 80.5%
Un modèle qui me semble davantage axé sur la sensation de conduite que l’esthétisme de la carrosserie ou le confort intérieur. Malt bien égal, de la citrouille et du grain éventé, mais sans le plastique traditionnel. Arrivée épicée graduelle et peut-être une fine touche fruitée, or ce qui est le plus intéressant n’est pas le goût mais le grain qui descend en grafignant la langue. L’aftertaste est en pin boisé, de longueur plutôt moyenne. L’effet dépasse le goût.

Patrick 81%
Malt au nez, un peu de xérès. Goût: Plus de relief que l’édition précédente avec un xérès définitivement plus marqué. Sucré. Cassonade très légère. Finale: Plus sucrée et plus fruitée que l’ancienne édition. Global: Une bonne amélioration par rapport à l’édition précédente, un scotch facile à boire, idéal quand on a pas vraiment le goût de se casser la tête.

Martin 84%
Nez: Une touche de poire. Ensuite orge mielleux, chêne légèrement vanillé. Souvenirs de bourbon. Douceur désarmante mais qui n’enlève rien à la virilité intrinsèque du Macallan. Bouche: Bonne dose boisée qui vient du chêne. Petits fruits dans un léger sirop. Très léger et doux. J’ai par contre de la difficulté à discerner la touche de sherry. Finale: Courte mais affirmée. Disparaît rapidement mais on l’apprécie le temps que ça dure. Équilibre: Doux, léger, un scotch d’été. Maudit que j’ai hâte à cet été. Quelle terrasse me l’offrira? Ça ressemble à ma galerie. Il en reste pas mal en SAQ, mais cette expression est sur ses derniers milles, dépêchez-vous, on ne sait jamais quand le sentiment d’urgence envahira la ville et videra nos succursales.

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