Laphroaig 27 ans 1989-2017

41.7% alc./vol.
Maturation initiale en Refill Hogsheads, vatting et tranférés en First Fill ex-bourbon cask & Refill Quarter Cask.

André 79%
Je pleure ma vie, du Laphroaig Select à 1500$… Nez discret, avalanche de fruits tropicaux, citron, lime, une pincée de sel de mer, bon taux de sucre qui camoufle la tourbe, grosse vanille onctueuse, banana split, oranges & nectarines. Signature des vieux Laphroaig ou la tourbe est en retrait. Laisser le verre s’aérer donne encore plus la chance au whisky de s’arrondir mais j’avoues que les notes de salade de fruits sont vraiment invitantes. La catastrophe viendra de la texture de bouche qui est vraiment à chier, en fait, il n’y a aucune texture, ça goûte le whisky dilué et sans structure (j’ai l’image du Laphroaig Select). Même les saveurs sont délavées, comme une vieille photo des années 20 à l’image balayée par le temps. La seule bonne chose c’est que la tourbe est plus soulignée en bouche qu’au nez, les saveurs senties sont bien là mais sans passion mis à part un léger pétard mouillé de poivre et d’épices. Courte finale, tourbe fruitée et tropicale.

Patrick 77%
Plutôt décevant. À se demander pourquoi il a été embouteillé comme single malt… Probablement parce qu’il aurait ruiné le blend dans lequel on l’aurait introduit, et pour profiter des collectionneurs naïfs et des riches parvenus. Nez : Fruits tropicaux qui pourrissent à proximité d’un feu de camp sur la plage. Le tout, c’est avec une créosote. Bouche : Le créosote, puis le feu de camp, les fruits pourris, des piments chauds, du bois brûlé et enfin un sel de mer enveloppant. Finale : Longue et s’étire sur le sel et les fruits pourris.

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