Glenfiddich Caoran Reserve Peated (ancien embouteillage)

40% alc./vol.
Le Caoran (prononcer Kou-Rane) résulte de l’assemblage de fûts de bourbon, de fûts de sherry et de quelques fûts ayant préalablement contenu des malts d’Islay.

André 79%
La célébrité n’est pas nécessairement gage de succès. Le nez est incroyablement doux et passablement fruité, avec un côté effervescent pas désagréable du tout. Si la tourbe est là, elle est bien discrète. Céréales Puff saupoudrées de sucre, de vanille, un peu de boisson à l’orange Fanta. La bouche est inexpressive et nous refroidit pas mal, surtout qu’au nez il semblait invitant. Texture plate et molle où la fine tourbe demeure bien cachée en laissant l’avant-scène aux fruits qui ont déjà perdu de leur vitalité. Finale pétillante mais sans originalité. Un whisky que j’aurais pu simplement sentir sans m’en abreuver.

RV 78%
Un appel a personne. Nez insipide, qui demande une grande inspiration pour ne serait-ce qu’un peu de grain trop standard. L’Irlande – le cote ennuyant de ses whiskies – se poursuit en bouche, alors que les secondes s’écoulent et que n’arrive pas grand-chose; rien en fait. La finale est a mi-chemin entre le Canada et l’Écosse, disparu dans une mer liquide et fade. Une bouteille lancée pour on ne sait quelle raison. / 2eme tasting 84% Crasseux, la cendre de cigarettes d’un bingo illégal de p’tits vieux dans Hochelaga-Maisonneuve. En bouche, vraiment surprenant, c’est un peu le Glenfiddich Special Reserve qu’on retrouve, si ce n’est qu’affublé d’une légère fumée de cigare. La fumée revient en finale, pour ensuite migrer vers les épices en aftertaste. Toute une surprise quand on est habitué aux insipides Special Reserve et 18YO de la distillerie, un risque très intéressant lorsqu’on arrive à la croiser.

Patrick 86%
Cendres, épices, paradoxalement très doux pour les saveurs que l’on y retrouve. J’aime le mélange cendre-épice et douceur. Dommage et incompréhensible qu’il soit si dur à trouver.

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