SMWS 137.2 St George’s Distillery The English Whisky 8 ans

62.3% alc./vol.
‘’War Seahorse’’, Distilled 04/02/2010, from Refill Ex-Bourbon Barrel, 242 bottles

André 88%
Uppercut. Alcool à friction au départ qui s’arrondit rapidement, tourbe sèche camphrée cuite sur des galets chauffés dans la braise du feu de camp, poivre broyé, bois calciné, inspirant la mer. Texture hyper huileuse en bouche, saveurs de fruits tropicaux et de tourbe puissante, inspiration de galets séchés et de poussière de craie tombé du tableau d’école, cendre de foyer, citron, poivre frais broyé et sel de mer. Le whisky demeure lourd au niveau alcool mais la texture huileuse aide amplement. La finale est fumée et tourbée, pointue. Si le nez au départ me désolait, un peu de temps aura été bénéfique afin que le whisky s’épanouisse et s’équilibre.

Patrick 90%
Facile de comprendre pourquoi ce whisky s’est mérité une médaille. Une belle bête de tourbe qui démontre que les anglais savent aussi faire du whisky! Nez : Ça, c’est un parfum de fumée de tourbe comme je les aime! Un peu malpropre, me rappele aussi une soirée dans le bois en train de fumer du poisson. Bouche : Toujours de la belle fumée de tourbe, du sel intense, un plateau de fruits de mer servi sur des roches en bord de mer. Finale : D’une belle longueur, boisée et très salée.

Martin 88%
Nez: Tourbe bien sèche et poivre noir, bois et pierres lavées par les marrées. Fruits tropicaux, viandes fumées et céréales sucrées au sucre blanc. Bouche: Impression de craie, tourbe discrète, céréales, touche de citron, poivre blanc et bois de chêne. Finale: Planche de chêne, raisins blancs et poivre. Une légère tourbe camphrée enrobe le tout. Équilibre: Un whisky qui s’éveille au fur et à mesure que la dégustation avance. Le nez parait discret, mais le reste de l’expérience demeure très accrocheuse.

English Whisky Co, Chapter 14

46% alc./vol.
Whisky de 5 ans d’âge, unpeated, provenant des bourbon barrels #582 à 585.

André 83.5%
Sur le bourbon cask, aucuns doutes. Salade de fruits, oranges, belle présentation sucrée, raisins verts, vanille, bananes. Sans être désagréable, la présentation est peut-être un peu monotone et prévisible. La poire en bouche, puis la vanille et les raisins vers, ananas, fruits tropicaux. Épine dorsale de céréales et de bourbon cask avec un apport de fruits tropicaux vraiment intéressants. Longue finale, épicée, poivrée, fruitée oû la jeunesse du whisky est plus évidente. Un peu fringant en finale et manquant aussi peut-être de délicatesse.

Cotswolds 2014 Odyssey Barley

46% alc./vol.
Batch No 01/2018, 7150 bouteilles. Premier single malt à être fabriqué dans la magnifique région de Cotswolds au cœur de la campagne anglaise, Cotswolds Single Malt Whisky est constitué de 100% d’orge local. Ce whisky est issu d’une longue fermentation puis d’une double distillation dans des alambics pot still nommés Mary et Janis, avant d’effectuer une maturation en fûts de chêne américain et de vin rouge.

André 85%
Céréales baignant dans les agrumes citronnés, les abricots et la belle poire bien fraiche, oranges. Le nez et la bouche sont onctueux, l’apport des céréales bien présenté et on comprend rapidement que la sélection de céréale est très bien choisie. Belle rondeur en bouche, les mêmes saveurs senties s’élancent avec ferveur, appuyé par des solides notes épicées et de petits fruits rouges. Les oranges ressortent en avant-plan et se mélangent agréablement avec les notes de poires et d’abricots. La finale est sur les fruits rouges et la confiture d’oranges. Un whisky sans prétention, très agréable et vraiment bien conçu.

Patrick 88%
Mes attentes envers les premières éditions des micro-distilleries sont toujours assez basses. Ici toutefois, on peut se permettre de relever les attentes sans risquer d’être déçu. Un superbe whisky, qui devrait être bientôt excellent. Nez : Parfum d’un beau malt jeune marqué par la fumée de tourbe, un peu herbeuse, des fruits subtils et du miel. Bouche : Fumée de tourbe, épices intenses, orange de Séville, cassonade, malt et bois brûlé. Finale : D’une belle longueur, fumée et épicée.

Martin 87.5%
Nez: Céréales sèches et poussiéreuses au départ, suivies de touches de fruits rouges et d’herbe. On ramène le tout peu à peu vers le malt. Un léger poivre trahit son taux d’alcool légèrement pimpé. Chêne et pointe de miel. Bouche: Texture ronde et ample, poivre noir et framboises plein la gueule. Chêne, fruits rouges, caramel onctueux. Orange et pincée de cacao. Finale: On continue chaleureusement dans les notes goulues, passant par une agréable légère fumée poivrée. Équilibre: Un beau dram dans lequel, même si un bel équilibre des saveurs s’y retrouve, les fruits dominent. Belle surprise du continent anglais.

St George’s Distillery – The English Smokey

43% alc./vol.

André 79%
Nez très porté sur l’alcool au départ. Notes de solvant ou de peroxyde, bananes, poires, malted barley au miel, oranges, cannelle et poivre. Feu de foyer mal allumé avec des mottes de tourbe encore trop humides, agrumes. Texture bien ordinaire en bouche, qui manque de structure et d’éléments gras. Belles notes d’agrumes et de fruits tropicaux, notes de tourbe un peu crasseuses et végétales, poivre broyé, oranges, miel, ananas flambé sur le bbq, vanille. Très court en bouche, le nez et les saveurs s’affadissent rapidement et deviennent complètement banales. Rétro-olfaction de fumée agonisante, sel de mer, fumée de tourbe distante. Pas la meilleure expression de cette distillerie.

Patrick 87%
Un très bon whisky, qui serait probablement excellent si ce n’était qu’il a été un peu trop dilué. Nez : Fumée de tourbe, agrumes, vanille et une touche de bois frais. Bouche : Telle que le nez le laissait présager, avec une touche d’épices et de poivre en plus. Au niveau de la texture, le whisky semble malheureusement un peu trop aqueux, probablement à cause d’une trop grande dilution. Dommage, sinon ça serait excellent! Finale : D’une longueur moyenne, fumée et épicée.

Martin 80.5%
Nez: Pommes, fruits des champs, pointe timide de tourbe herbeuse. Céréales, vanille et bûches de chêne fraîchement fendues suite à une averse. Intéressant. Bouche: Texture aqueuse mais sucrée et hyper douce. Melon, cantaloup, sucre à glacer, bois et touche de vanille. Poivre rose timide qui mène vers une tourbe verte affirmée. J’aime bien. Finale: La tourbe un peu herbeuse un peu cendreuse est à l’honneur à cette étape. Un peu de bois et de sucre blanc. Les saveurs me rappellent agréablement un Ardbeg 10, mais c’est comme si j’y avais dompé assez d’eau pour ramener le dram à 25% d’alcool. Manque de torque c’est certain. Équilibre: Les saveurs y sont, mais l’intensité y est cruellement absente. Sorry not sorry.

The English Whisky Co. Chapter 11 Heavily Peated

59.7% alc./vol.
Avril 2010 – Juillet 2013, fûts 204, 206, 209 & 210, bouteille 83 de 96

André 89.5%
Intense tourbe, sale et crottée, suie de cheminée, dans le style Laphroaig mais avec beaucoup plus de fougue et un peu de maladresse. Pomme verte et agrumes, vanille et beaucoup de fumée de tourbe. Peut ressembler au Quarter Cask version Cask Strength. La bouche est relativement douce en arrivée, pas très discrète par contre, axée sur la tourbe verte et un arrière-plan fruité d’agrumes et d’oranges. Le whisky offre un côté sucré intéressant, la vanille est elle aussi bien présente et cache un peu de la rudesse de l’alcool et de ce whisky un peu jeune et impulsif. La finale est un peu courte et vive, l’alcool cachant un peu les saveurs plus discrètes. Mais par une journée un peu froide et neigeuse de février, on a ici un whisky fort approprié.

Patrick 89%
Intense, savoureux et, à défaut d’être vraiment complexe, très savoureux et très bien équilibré. Nez: Tourbe “jaune” enrobée de fumée extrêmement intense. Bouche : Texture huileuse. Fumée liquide intense, qui recouvre la tourbe et une pointe d’orge épicée et poivrée. Finale : Longue et savoureuse, marquée par la fumée de tourbe et les épices.

Martin 88%
Un autre jeune malt, de par sa pâleur livide. Nez: Fumée tourbée plutôt affirmée et fieffée, qui ne laisse pas trop trop le reste des flaveurs s’exprimer. Bouche: Miel et sucre fruité et épicé plein la gueule. Beau feu roulant d’épices bien attendu de ce cask strength. La tourbe fumée prend ici le siège arrière. Finale: Un peu courte mais fort agréable, marquée par les épices et un retour de la fumée. Équilibre: Déjà un excellent whisky, mais qui risque fort d’être encore meilleur à boire par temps froid.

English Whisky Co. Chapter 6

46% alc./vol.
Batch #3 non-tourbée, distillé en février 2007, embouteillé en février 2010 à partir des fûts #001-011.

André 83%
Nez franc, direct et sans équivoque; un jeune whisky un peu fougueux. Je l’ai versé dans mon verre et j’ai attendu un bon 10 minutes avant d’y revenir. Je croyais avoir à faire à un autre single malt… Les fruits ont explosé, la vanille du fût s’est manifesté, les amandes et un fond de céréales, de bois et d’herbe verte. Unidimensionnel en bouche, la vanille est puissante, les fruits divers aussi (banane et poires), sans se départir d’un accent un peu herbeux et vert. La texture est un peu claire mais les saveurs sont soutenues et d’un bel amalgame. Finale de bois sec jumelée d’un soupçon d’épices. Un whisky qui n’est certainement pas à maturité mais qui offre un beau challenge de dégustation.

Patrick 87%
Nez : Yummy!! Doux sucre fruité avec une petite pointe d’orge. Vraiment appétissant. Bouche : Toujours les doux fruits sucrés, avec la pointe d’orge, mais aussi des notes d’orge qui viennent offrir une belle complexité à l’ensemble. Finale : D’une belle longueur, mais plutôt marquée par l’alcool. Balance : Me fait penser à un jeune Glenmorangie, ce qui est définitivement un compliment dans mon cas. Encore un autre whisky que j’ai hâte de revoir dans une dizaine d’années.

Martin 83.5%
Très jeune et on ne peut plus pâle. Nez: On se fait aspirer au départ sans surprise dans la jeune mélasse, mais le malt nous ramène aisément sous des auspices de vanille et de fruits. Passé un léger fond de cuir, on peut sans crainte lui laisser un peu de temps pour s’ouvrir afin qu’un joli malt grillé se manifeste. Bouche: Toujours léger, mais les fruits et la vanille forment une fondation solide et sucrée sur laquelle l’influence du fût peut construire. Le new make s’estompe pour laisser une belle place aux céréales grillées et aux amandes. Finale: D’une bonne longueur, des épices se fondent dans un retour du new make. Équilibre: Encore une fois un manque de finesse et d’expérience, mais un bel effort qui promet!

English Whisky Co. Chapter 4 Peated Single Malt Spirit

46% alc./vol.
Fût #516. Distillé le 1er novembre 2007 et embouteillé le 11 août 2009. Édition limitée à 2500 bouteilles. Mis en bouteille au fût par fût, St George est issu d’un ex fût de bourbon de premier remplissage distillé en février 2007 sous la houlette de Iain Henderson, anciennement « Monsieur Laphroaig ». C’est en décembre 2006 que pour la première fois s’écoulait le premier “New Spirit” des alambics de la distillerie St George. Construite dans le Norfolk au coeur d’une région réputée pour la qualité son orge, St George est à ce jour la seule distillerie de malt d’Angleterre. Elle tire son eau d’une source souterraine qui s’écoule sous la distillerie même. St George produit un malt tourbé et non tourbé. Prés de 13 fûts sont remplis chaque semaine. Cette édition est vieillie pour une période de 18 mois dans des fûts de bourbon de chêne américain de la distillerie Jim beam.

André 89%
Jeune tourbe jaune, assez sucrée (probablement apporté par le fût de premier remplissage), poils d’animal et médicinal et bien sûr tourbé, de manière fort singulière d’ailleurs appuyé par des notes de noisette (RV j’approuves) et d’oranges. Surprenant, mais encore faut-il le considérer dans sa catégorie propre des “not yet whiskies”, mais un arrêt agréable sur le chemin des découverte à faire dans le vaste monde des scotchs whiskies.

Patrick 85%
Au nez, une tourbe jeune et animale. Touche de noisettes surprenante. En bouche, la première impression est celle du « new make », rapidement emportée par l’intensité de la tourbe. Un soupçon de fruits sucrés vient donner une dimension supplémentaire agréable. Le tout évolue sur le foin, les algues et évidemment la fumée. Globalement, une richesse de saveur fantastique, mais ce whisky manque définitivement de vieillissement. Pourrait se classer dans mon top 5 dans quelques années, mais il devra manger ses croûtes d’ici là. Reste que c’est une belle découverte et une pièce intéressante à avoir dans sa collection.