Bunnahabhain Moine Brandy Finish

55.3% alc./vol.
Bottle #1068 of 4152, distilled 10/12/2004, bottled 22/06/2017. Maturation initiale de 13 ans en ex-sherry cask suivi d’un affinage en fût de Brandy Français.

André 95%
Y’a de ces whiskies, qui même après 2000 évaluations, savent te renverser et te surprendre. Cet opus tourbé de Bunna fait partie de cette trempe. Le nez est déroutant, mélange de fruits rouges séchés et de tourbe industrielle, huile grasse, cuir huilé et fourrure animale mouillée mais avec une délicatesse fruitée sous-jacente un peu désarçonnante. La tourbe me rappelle aussi la fumée industrielle que pouvait cracher les usines utilisant le charbon. Encore une fois on ressent aussi une influence maritime pas très lointaine, une humidité saline mêlée de jus de raisins mauves en poudre, de prunes et de fruits séchés. La bouche ne dément pas la complexité la beauté du nez. Malgré la texture grasse et huileuse, le whisky est costaud, jumelant alcool soutenu et tourbe animale. Les fruits secs, les prunes et les raisins mauves, petits fruits sauvages, les oranges aussi maintenant, naviguent sur les vagues salées et de fumée industrielle, le mélange de fruits est complexe et les saveurs variées. J’ai l’image d’un loup à la fourrure mouillée rôdant dans la cour arrière d’une usine de charbon. La tourbe me rappelle celle de Caol Ila, brute et définitivement industrielle. La patience récompensera le dégustateur en étalant de moelleuses notes de noix roulées dans le caramel et les noix de pain, la tarte aux pacanes peut-être. La tourbe s’assagit beaucoup avec le temps aussi et laisse encore plus le plancher de danse aux fruits. La finale est épicée et poivrée, fruitée oui, mais bien tourbée et maritime. On pourrait croire que ces saveurs ne pourraient pas s’agencer sans accro mais cet présentation, singulière il faut le dire, touche son but sans équivoque. Du grand Bunnahabhain. God bless Mike Brisebois pour le sample.

Patrick 89%
Nez : Savoureuse et intense fumée de tourbe, avec une delicate note fruitée, du poivre et du chêne brûlé. Bouche : Fumée et épices, avec des notes sucrées et fruitées, du caramel, du chocolat. Finale : D’une belle longueur, avec un peu de sucre, pas mal d’épices et de la fumée qui s’étire longuement.

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