Bowmore 15 ans Laimrig 2e Édition

54.4% alc./vol.

André 90%
Superbe influence du sherry cask, c’est amplement fruité, un soupir de craie, pierreux, un peu salé. Superbe nez ! Dès l’arrivée en bouche, l’alcool prend les rennes de cette livraison de fruits. La première impression est vraiment puissante et on s’attend au punch de l’alcool, c’est même un peu effrayant comme felling car l’alcool est vraiment puissant en arrivée, surtout que le nez n’annonçait vraiment pas ce déluge d’alcool. Rapidement, les fruits reprennent du service; pruneaux, dattes, beaucoup de sherry et des notes de chocolat noir se mêlant aux fruits divers. Finale sèche, où le sel et la tourbe nous rappellent l’origine de ce merveilleux whisky. Bien conçu et très agréable. Me réconcilie avec Bowmore qui (je ne sais pas trop pourquoi) s’entête à embouteiller ses produits réguliers à des bas niveaux d’alcool et à utiliser sur une base régulière la filtration à froid.

RV 87%
Au confort du foyer. Un bel équilibre olfactif assis le départ dans la confortable sur-proximité d’un feu de bois de cèdre et de la cendre qui en déborde. Toutefois, à quelque part sur le manteau du foyer une vieille bouteille de sherry y sèche tranquillement, pour finalement tomber dans les flammes de la salive. Raclant la pierre, le mélange est puissant sans être exubérant, or la finale manque un peu de cohésion avec le cèdre, le sel et le plomb qui semble un peu étrangers à la scène. On est tout de même sur les petits caractères car dans l’ensemble il s’agit encore une fois d’un Bowmore intéressant, peut-être moins dans mes goûts surtout lorsque comparé au Bowmore 1991 mais qui vaut très aisément un petit dram d’essai.

Patrick 93%
Vigoureux nez marquée par le xérès les figues et le sel de mer. On y détecte aussi un soupçon de chocolat noir et de pierres de savon. L’arrivée en bouche est puissamment fruitée, avec des notes de figues, de raisin et de xérès. Puis, une vague de sel vient nous rappeler à qui nous affaire. La vague retombe et dans l’écume nous retrouvons tourbe fumée et chocolat noir. La finale est plutôt sèche, mais extrêmement longue et salée. Wow. Un beau Bowmore sauvage comme je les aime!

Martin 90%
Nez: Si j’avais à affubler le Bowmore Laimrig d’un surnom, tel qu’on nommait Jean de Bruel “Le Fléau d’El Baronne”, même si on n’y retrouve point de porto, ce serait “Le Quinta Ruban de l’Islay”. On a la vanille fumée, des feuilles de tabac et encore mon petit jambon hivernal. On se croirait à proximité de l’île de Jura par moments. Bouche: Comme des baies schtroumpfantes enfumées. J’en prendrais encore et encore. Finale: La fumée de tourbe à peine iodée reste languir. Je range ma pancarte “interdit de flâner” le plus loin possible dans le sous-sol. Équilibre: Diablement délicat pour un cask strength. Il m’évoque énigmatiquement un indien de tabagie. Définitivement le gagnant de la soirée.

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