Bowmore 10 ans The Devil’s Casks • Batch 1

56.9% alc./vol.

André 88%
Gâteau de Noël aux fruits, nappé de chocolat noir, beaucoup d’épices bien vivantes au nez. Je m’attendais à du sel et d’évidentes flaveurs maritimes mais je dois avouer qu’elles sont bien cachées mis à part la tourbe relativement discrète. On pourrait deviner sa provenance au travers son côté planant et aérien, un peu frais même. La bouche est musclée et épicee, tout en crescendo. C’est plutôt fin, à la limite doux en arrivée de bouche avant la marée de fruits rouges épicés, de saveur de canne de Noël, de réglisse noire et de fruits rouges. La fumée noire tourbée se développe lentement en bouche, pour devenir bien présente après 10-15 minutes. La finale offre aussi cet effet de pierre à savon ou de galet vêtu de sel de mer séché au soleil distinctif de Bowmore. Les épices sont encore là, très puissantes et un peu sèches, offrant un sac de réglisse noire fraiches en addition. Dans l’ensemble, un Bowmore de bonne qualité mais sans « wow factor ».

Patrick 95%
Bowmore à son meilleur. En fait, le scotch à son meilleur, avec un ensemble de saveurs parfaites assemblées de main de maître. Nez : Parfum très marqué par le vin, fruits mûrs, chocolat noir, belle fumée et succulent sel. Bouche : Très vineux, chocolat noir, chêne brûlé et gros sel pas subtil pantoute, comme on l’aime. Finale : Longue, savoureuse, mélangé de sel, de fumée et surtout de fruits mûrs.

Martin 88%
Cuivre riche et profondément sinistre, peut-être même plus que le Darkest et le Laimrig. Nez: Même si on s’attendait à autre chose en premier, c’est le xérès et toute sa gang qui nous accueille d’entrée de jeu. Fruits rouges très épicés, cannelle, muscade, cuir et chocolat noir. La tourbe et les éléments maritimes habituels de la distillerie se dissimulent ici peut-être un peu trop habilement. Caramel brûlé et jambon fumé ferment le cercle. Bouche: Assez huileux au niveau de la texture, d’une amplitude je dirais attendue. Tellement fruité et sucré qu’on pourrait croire à un fort brandy. Les signes du sherry sont pourtant inéluctablement présents. Raisin, bois, muscade, retour du cuir et bon vieux tabac à pipe. Peu ou pas d’influence de la tourbe encore à ce stade-ci. Finale: Son beau taux d’alcool contribue à ce que fumée et bonbons genre Smarties s’étirent longuement sur une feuille de tabac. Équilibre: Pour cet embouteillage, les attentes ou le hype étaient peut-être un peu surévalués. Ça reste quand même un Islay Sherry Cask vachement solide, ne serait-ce que sur la foi de sa teneur en alcool.

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