Benromach 21 ans

43% alc./vol.

André 84%
Fruité du sherry avec une touche de miel. Le nez est riche et prometteur. La richesse de celui-ci est par contre rapidement balayé par le chocolat et une belle apparition d’abricots et d’oranges qui est de nouveau remplacée par une couche aigre… La finale est à saveur de bois sec qui encadre malheureusement le tout trop fermement pour laisser les arômes s’exprimer plus librement. Le nez prometteur est resté timidement dans son coin, écrasé par le chêne sec et la forte présence de grain rêche et sec. Un scotch à la fois intriguant mais qui manque aussi de panache et de complexité.

RV 83%
Nez de malt et de sherry mais aussi un petit quelque chose d’inconnu, qui après avoir respiré un peu plus pourrait s’apparenter à des aiguilles d’épinette séchées, reposant pas très loin d’une clairière de trèfles en forêt. L’arrivée est beaucoup plus puissante que je ne l’aurais cru, très piquante sur le bout de la langue (spécialement pour un 43%) mais la finale est assez calme, pour reprendre un peu de tonus en aftertaste. C’est un beurre un peu végétal qu’on retrouve tout au long du palais et de la gorge, vraiment pas des plus palpitants. Une symphonie assez bien conçue avec de beaux mouvements, mais qui aurait su bénéficier d’un plus large éventuel d’instruments. Comme on peut lire sur la bouteille, a classic Scotch Whisky experience? J’aime mieux quand c’est un peu plus heavy alors.

Patrick 86%
Touche de xérès au nez avec un soupçon d’agrumes. En bouche, le whisky se révèle d’une douceur surprenante. Vanille, chêne, fruits, agrumes et épices dans un ensemble bien équilibré. Je ne pensais pas qu’un whisky de cet âge pouvait avoir un goût si… oxygéné !

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