(rī)1 Kentucky Straight Rye Whiskey

46% alc./vol.
Distillé par Beam Suntory

André 81%
Sucre séché dans un pot, cassonade, tarte aux pommes. Par la suite, l’acidité des fruits, bois de chêne sec – cure dents, se terminant sur des notes de grains de céréales.

Patrick 86%
Nez fruité avec une touché épicée rappelant une légère fumée. Au goût, fraises, caramel et sucre, le tout dans le cocktail d’épices habituel au rye. En finale, les épices reprennent la place qui leur est due. Globalement un superbe rye qui surprend par sa douceur et la diversité de ses saveurs.

Martin 86%
Nez: Rye vert, fruits rouges, nous sommes presque au Canada… Cassonade, croustade aux pommes. Caramel et pumpernickel. Bouche: Le maïs fait son apparition ici, tentant de subjuguer le seigle sans toutefois complètement y arriver. Le rye triomphe à la fin. Épinette, sucre brun, épices et chêne. Finale: Épices, bois vert, rye, fruits rouges mijotés. Superbe. Équilibre: À part le fait que ce whisky se bat en bouche pour savoir quel côté du Mini-Wheat il vous présente, le rye prend le dessus à la fin et nous emmène dans une maudite belle virée.

RV 82%
Rye et canne de noël, bidimensionnel mais efficace, un bourbon nordiquement canadien. Très moelleux sur les parois des joues malgré l’attaque des épices sur la langue. Celles-ci, accompagnées d’un un bout de cèdre et d’un peu de houblon sont assez fortes en finale, et persistent assez longtemps. Quelque chose pour l’amateur de bière et de rye canadien, mais comme Rush je reconnais le talent sans toutefois vouloir les voir en show, même gratuit.

100 Pipers 8 ans

40% alc./vol.
Produit par Chivas Brothers depuis 1949, le nom vient des 100 pipers qui auraient précédé le héros de légende Bonnie Prince Charlie sur le champ de bataille. Ce serait un blend de 25 à 30 whiskys différents.

RV 81.5%
Grain sucré avec un peu de blé bien mûr. Le fumé sort en début de bouche pour ensuite être suivi par des feuilles brulées. Agréable sans rien fracasser, un bon blend mais sans plus.

Patrick 78%
Nez typique de whisky de grain (blé ?), avec un léger fruité rappelant des abricots séchés. Très bien au niveau du palais, fruité et céréales. Bien balancé, finale un peu vineuse. Bon scotch de préparation de la bouche, idéal pour initier une soirée de dégustation.

1792 Ridgemont Reserve

46.85% alc./vol.

André 89%
Très agréable et dangereusement attirant. Le taux d’alcool, un peu plus haut que la moyenne, est noyé par le sucré et le vanillé, permettant ainsi de s’éclipser sans trop qu’on s’en rende vraiment compte. Très doux et liquide en finale avec une touche de miel et une avalanche de fruits sauvages. L’ensemble est bien balancé et vraiment plaisant. à 26$us la bouteille, c’est plus que du bonbon.

Patrick 88%
Nez : Puissant chêne, un peu de cerises et de vanille. Bouche : Un beau mélange de seigle et de chêne. Le tout marié par un beau mélange d’épices et de fruits murs. Finale : Cassonade brûlée et épices. Balance : Simplement bon. Le whisky de tailgate qu’on voudra partager jusqu’à ce qu’on constate que la bouteille est sur le point d’être vide…  A ce moment, on cachera le restant jalousement!

Martin 89.5%
Ça doit se trouver ça dans la palette Sico chez Rona, « orange bourbon »… Nez: Seigle et chêne, miel et menthe. Enrobé d’un doux ballet de cassonade et vanille qui ne trahit étonnamment en rien son taux d’alcool plutôt généreux. Bouche: Un gros front de miel sucré attaque en premier pour prestement battre en retraite devant les épices et la menthe. Finale: Un fond boisé de chêne fait office de scène pour un duel de longue haleine entre la vanille et le chocolat. Équilibre: Le bourbon parfait pour se planter sur la véranda en attendant de pied ferme l’orage épique qui nous libèrera du joug de cette canicule infernale.

RV 87%
Un whiskey tranquille mais très bien ficelle. Grain et jute, un vieux câble de corde d’étable, tout en restant sirupeux et agréable. Belle finale d’abord chocolat, puis long aftertaste de bois et de vanille.

1800 Select Silver Tequila 100 Proof

50% alc./vol.
Blanco. À 50%, une des seules tequilas exportées avec un pourcentage d’alcool différente de 40%.

RV 89.5%
Moins d’agave et plus de poivre avec un soupçon de fumée et de calcaire; à l’odorat, l’alcool ne se fait pas sentir. Très liquide et très goûteuse d’agave sucrée en bouche, on ne peut s’empêcher de l’avaler immédiatement pour découvrir la finale. Celle-ci est d’abord sucrée, et graduellement recouverte d’une fumée piquante et légèrement fruitée. Par contre, l’aftetaste est étrangement calme et sec, comme si l’alcool emportait tout et le fait que ce soit une blanco limite peut-être son aftertaste trop abrupt après la bouche et la finale. Une tequila, pour le moment unique en taux d’alcool, mais avec son goût, ça pourrait ne pas être très long avant que d’autres producteurs emboitent le pas pour imiter cette attirante rebelle au coeur d’ange diablement efficace.

46 Peaks Vodka

40% alc./vol.
Lake Placid Spirits, New York, USA. Faite à partir de patates et de l’eau du Lake Placid.

RV 83%
Une montée difficile mais un bon potentiel de mixabilité. Doux parfum de menthe lointaine et de fécule de maïs lointain, on est loin de l’air des montagnes et des patates des Adirondacks. Sec en bouche, la menthe est très forte avec un peu de feuille à l’automne. Plus douce en finale, la menthe est assez gentile, c’est assez, voire trop tranquille.

A.D. Rattray Caol Ila 13 ans Sherry Cask

60.5% alc./vol.

André 89.5%
Nez franc et asséché, ne niant pas ses origines maritimes et tourbées mais demeurant un peu indéfini tant qu’elle n’ouvre pas la bouche. Elle a bien un accent mais a bien su assimiler son affinage en fût de sherry, un peu discret au nez mais plus présent en bouche. Superbement voluptueuse affichant un p’tit côté animal et fruité, menant à la finale aux saveurs maritimes et phénoliques.

Patrick 90%
Nez de rubber brûlé et bacon. Aussi une belle vanille pour bien marier le tout. En bouche, la vanille, la tourbe puis la fumée… Le tout est tout de même très vivifiant. Rappelle à Pierre-Luc un risotto aux champignons? En tout cas, une petite tonne de sel. Comme le dit Émilie, on dirait un feu de grève! En finale, le sel s’étire pour notre plus grand plaisir. Un superbe whisky, très bien équilibré, dommage que la bouteille soit déjà vide.

RV 92%
Meilleur que la somme de ses parties, ce n’est pas un bon Coal Ila: c’est un excellent Islay, point à la ligne. Du beau Islay olfactif ca! Appétissante la belle balance entre la tourbe et le sel, ancrée dans une pointe de terre maritime. En bouche, alcool obligeant, après le sel la chaleur s’installe et ne quitte pas avant la gorge. Toutefois, a cette étage, c’est la tourbe puissante d’Ardbeg qui se transforme dans une belle suite se concluant en coulant doucement dans les algues. Pour un jeune 13 ans, fait preuve d’une belle maturité et variété.

Aberfeldy 12 ans (ancien embouteillage)

40% alc./vol.
Construite en 1898 sur le site d’une ancienne brasserie appelée Pitlie, par John et “Whisky Tom” Dewar, premier négociant écossais à mettre ses blends en bouteille, la distillerie Aberfeldy est située au cœur des Monts Grampians. A l’exception des années de guerre, Aberfeldy n’a jamais cessé de produire. La distillerie Aberfeldy fut entièrement rénovée en 1972. Le whisky de la distillerie est surtout destiné à la production de blends. Celui-ci entre dans la composition du célèbre blend Dewar’s White Label, Scottish Leader et Johnnie Walker entre autres. Depuis les années 60, la distillerie dispose d’une liaison directe par rail avec les chais de Dewar situés à Perth.

André 79%
Noix et pacanes enrobées de miel, bois fraichement coupé. Sec et très franc en bouche. L’after-taste est par contre plus long qu’évalué à l’arrivée en bouche. La finale est légèrement fruitée (raisins) sans être extraordinaire. Il y a un “off-key” quelque part… Je préfère parfois la quiétude tranquille d’un single malt sans surprise mais encore faut-il qu’il soit bien charpenté et balancé, ce qui n’est pas le cas ici.

Patrick 83%
Grains épicés. Légères épices. Raisin. Banane qui disparaît avec l’arrivée de la finale. La finale, quant à elle, nous laisse un goût sucré dans la bouche.

Martin 82.5%
Ambre cuivré plein de promesses et on l’espère de richesses. Nez: Miel, bruyère et poire. Chêne franc avec une touche de butterscotch ici et là. Bouche: Doux et mielleux. Nectarine, orange et re-miel. Un joli coussin de douceur par rapport au nez. Finale: Moyennement longue et chaude, avec des notes de chêne poussièreux et des échos de miel vanillé. Équilibre: Sans prétention, mais aussi sans surprise et sans éclat. Ça demeure quand même un autre excellent malt de semaine. Comme dans la plupart des cas, avec un léger coup de pied au derrière de sa teneur en alcool, on pourrait se rendre à quelque part.

RV 82%
Vinyle, fleur beurrée, un peu piquant, qui arrive sur la langue avec une certaine fougue. On retrouve un beurre à la Bruichladdich alors qu’on l’avale, et la finale un peu fumée et cendreuse n’est longue que par un malt assez persistant, avec une touche d’alcool bien présente malgré son faible pourcentage. Très bien construit, efficace et bien disposé, mais même à la suite de plusieurs visites, je ne vois pas qui pourrait l’établir dans ses premiers choix. Probablement une bonne base de blend, mais en single malt, je vais voir ailleurs.

Aberlour 10 ans

43% alc./vol.
L’histoire d’Aberlour commence réellement en 1879 bien que le village ait déjà possédé une distillerie auparavant. En 1879 donc, James Fleming, fils de fermier et négociant en grain, décida de se bâtir sa propre distillerie ; amené par son activité céréalière à traiter avec des distillateurs, il la fit construire intelligemment près d’une source « St Drostan’s well », réservant ainsi pour lui seul cette eau de qualité. En 1898, la distillerie fut victime comme tant d’autres d’un incendie qui nécessita une reconstruction importante des bâtiments. Agrandie en 1945 lorsqu’elle devint la propriété de Campbell distillers, elle fait désormais partie du groupe Pernod-Ricard.

André 74%
Un des premiers scotches que j’ai goûté et même avec le temps en me demandant ce que j’avais peut-être pas déniché les fois précédentes, c’est toujours un des pires scotch à mon avis. /// 2eme dégustation: Net en bouche. Vieux toffee brûlé, mais gustativement plat. Une fois qu’il a respiré 30 minutes; muffin aux bananes et noix. Meilleur que l’ancienne version mais je n’arrives toujours pas à lui donner une note en haut de 80%. Le Aberlour 10 ans est définitivement l’adolescent boutonneux de la famille. Idéal pour écouter Virginie avec matante. Tout est une question de goût et celui-là n’est simplement pas des miens.

RV 76%
Après le merveilleux 16 ans et le stellaire Abunad’h, il nous fallait revenir au 10e. Malheureusement, ce ne fut que pour constater qu’il avait toujours aussi mauvais goût que par le passé. L’image typique d’un whisky trop jeune, d’un malt trop près du grain métallique et des levures défraîchie. Et après 4 bouteilles étalées sur une dizaine d’années, il ne s’agit pas de mauvaise chance, le 10 ans est tout simplement un mauvais single malt; les proprios devrait vraiment reconsidérer la bouteille!

Patrick 79%
Goût de vieille église construite en 1300 et de pierre humide. Est-ce que la bouteille était encore bonne? 2e dégustation: meilleur au nez avec goût de caramel et de vieux fruits murs et légère vanille.

Aberlour 10 ans (nouvel embouteillage)

43% alc./vol.

André 77%
Le rôle des embouteillages « phare » des distilleries est supposément de démontrer la ligne directrice, l’esprit, le style d’une distillerie. Aussi de vous amener à vouloir découvrir ses différentes expressions offertes sur le marché, comme le font si bien les Ardbeg 10 ans, Glenmorangie Traditional ou Highland Park 12 ans. Ce n’est pas réussi ici avec le Aberlour 10 ans. Il y a bien l’épine dorsale fruitée qui démontre la structure du vieillissement en fût de sherry – en ce sens, le but est accompli – mais là s’arrête toute l’expérience du Aberlour 10 ans. On doit ressentir le même feeling en arrivant au bout de la route 138 sur la côte nord et de se rendre compte que l’expérience est terminée. Pourtant les embranchement sont nombreux et savoureux sur la route Aberlour; le 12 ans, le 15 ans Cuvée Marie d’Écosse, le 16 ans, 18 ans, sans compter les nombreuses variantes de saveurs des différentes batches des Abunadh. On se retrouve plutôt devant un panneau « dead end » et nous aurions plutôt envie d’enclancher le « PARK » et de décrocher. À mon sens, cette édition 10 ans devrait être remplacée par le 12 ans qui pourrait fort mieux représenter la distillerie.

RV 76%
Après le merveilleux 16 ans et le stellaire Abunad’h, il nous fallait revenir au 10e. Malheureusement, ce ne fut que pour constater qu’il avait toujours aussi mauvais goût que par le passé. L’image typique d’un whisky trop jeune, d’un malt trop près du grain métallique et des levures défraîchie. Et après 4 bouteilles étalées sur une dizaine d’années, il ne s’agit pas de mauvaise chance, le 10 ans est tout simplement un mauvais single malt; les proprios devrait vraiment reconsidérer la bouteille!

Patrick 80%
Raisins, noix, caramel et… poussière? En bouche, la première impression est plutôt sulfureuse, mas tout de même chaleureuse. Une belle épice enrobe le palais, avec une touche de miel, de caramel brûlé et de jus de raisin. La finale est très sucrée et s’étire passablement longtemps. Meilleur que l’ancienne édition, mais la touche de poussière qui me reste sur la langue ne me convainc pas encore tout à fait…

Aberlour 12 ans Sherry Matured

40% alc./vol.

André 86%
Fruité, cerises, vraiment vraiment bon! Une superbe préparation avant de passer au 16 ans.

RV 86.5%
Mélange de cerises, de fraises discrètes et de caramel monte au nez, avec un arrière-nez de miel: sans contredit on commence par quelque chose de vraiment sucré. Arrivée en bouche visqueuse toute aussi sucrée mais légèrement fumée, comme si on avait laissé des grand-père aux fraises coller dans le fond de la marmite. Finale épicée subtilement à l’anis, de longueur moyenne. Champêtre, la chenille infecte du 10YO, 24 mois plus tard est un monarque qui vole très bien.

Patrick 86%
Sherry, terreux, cerise noire très intense. Très bon.