Ardbeg 10 ans

46% alc./vol.
Le plus tourbé des single malts d’Islay dans une version officielle non-filtrée à froid qui renoue avec la tradition. Élu meilleur single malt au monde en 2008 par Jim Murray.

André 88.5%
Le seul scotch que j’ai craché dans ma vie (ne me lapidez pas) la première fois que je l’ai goûté. C’était avant de me faire la bouche et le palais afin de l’apprécier à sa juste valeur. Wow, merveilleux: peat, sel, fumée mais j’ai toujours une nette préférence pour l’ancienne version 17 ans et je me prosterne devant le 1977. Reste à ouvrir mes bouteilles de Airigh Nam Beist et ma bouteille personnelle vintage 1977.

RV 93%
Bien qu’avec un franc-parler maintenant un peu plus peaufiné, il s’agit toujours à la base d’une perky next door girl sympa et avec un honnêteté de terroir exemplaire. Tourbe très verte, salée et cuivrée ainsi que racines humides de cèdre brûlé, mais beaucoup plus fruité que les éditions d’il y a quelques années. Elle s’installe tranquillement, très tranquillement, mais évolue pour ne laisser de doute sur ce qu’elle est et ce qu’elle vaut. La finale est toute en tourbe et en fumée, celle qui s’échappe au-dessus d’une pile de pneus usagés. Une bouteille qu’une fois apprivoisée jamais on ne laisserait tomber.

Patrick 94%
Nez: Smoke, brine, iodine dryness, salty; Goût: Smoke, grassy, peat. Finale: Lots of iodine. Spices and smoke. À marier avec fromage italien “Vento D’Estate”, un fromage robuste et exquis qui a été vieilli dans le foin.

Martin 91%
Très très pâle, presque du new make. Nez: La guimauve grillée du Galileo enveloppée d’un nuage de tourbe fumée. Citron-limette et poivre noir. Bouche: À peine fumé en comparaison du nez. Un peu citronné, un peu chocolaté. Poivre et cannelle. Assez sucré pour un Islay. Finale: Chaude et longue, mais moins intense que je ne l’aurais souhaité. Elle compense son côté faiblard par une durée inépuisable. Tourbe jusqu’au lendemain. Équilibre: Pour une expression d’entrée de gamme, ça décoiffe. La pointe de “l’Ardbeg”.

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