Amrut Cask Strength

61.8% alc./vol.
Ce single malt indien embouteillé au degré naturel sans coloration et sans filtrage à froid provient de l’assemblage de quelques fûts de bourbon.

André 84%
Limette et agave, sucre granuleux et sec pogné en motte, nez très intense et agressif. 7-UP à la lime, la bouche est frénétique et débridée. La finale, assaisonnée de camphre, est sèche – grains de céréales séchés – acide et rustique, manquant de finition.

Patrick 80%
Chaleureux, caramélisé, salé… Avec une touche d’odeur de sueur s’échappant d’une poche de hockey. Au goût, la première approche est toujours chaleureuse, caramélisée et très agréable… Jusqu’à ce que la poche de hockey s’ouvre ruinant un peu la finale. Si je cotais à la Jim Murray, je donnerais 20 points pour le nez, 25 pour le goût, 20 pour la finale et 15 pour la balance…

Martin 92%
Teinte de l’or le plus pur. Évoque des images de Fort Knox. Nez: Marmelade, pêche, orange, muscade. Immensément malté avec des notes de noix d’acajou. Peu ou pas d’attaque de l’alcool. Bouche: Départ très doux pour un tel degré d’alcool. Lime, fleurs, épices, noix et miel se présentent à tour de rôle avant de lentement mais sûrement s’effacer devant la vague de chaleur contagieuse de ce cask strength. Finale: Une douce fumée non tourbée enveloppe noix, muscade, orange, épices et café. Je dois avouer que c’est ici que son caractère indien ressort. Équilibre: Dieu a crée le Amrut Cask Strength pour éprouver les fidèles. Un malt qui nous fait réaliser que la vie est trop courte pour boire du mauvais whisky. Pas quand il en existe de ce calibre.

RV 83.5%
L’image qu’on peut se faire de l’Inde, à quelque part à mis chemin entre le Gange et les tours modernes de centres d’appel d’outremer d’Electronics City. Caramel salé pas vraiment propre et des aubergines. Brûlant sur la langue, l’alcool est comme une musique très intense projetée avec tellement de décibels qu’on en perd la mélodie. Les saveurs de fumée et de noix y sont, mais un peu trop brouillon. Je crois voir où ils voulaient aller, mais il manque juste un petit hook, et on dirait qu’ils ont tenté de camoufler d’éventuelles fausses notes en crinquant les haut-parleurs. C’est le genre de show pour lequel on se rappelle de l’expérience mais ni du setlist ni des prouesses des musiciens. Mystérieux mais pas nécessairement dans le bon sens.

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